Exemple:
Mes jacks russel aiment bien les hérissons
Les Gens du voyage aiment les hérissons
Mes jacks aiment les Voyageurs....
C'est une coutume de manouches , en rien une coutume française...jeanjac a écrit:Quand je parle de patrimoine, je parle du patrimoine de la France et pas de la chasse...maintenant on aime ou on n'aime pas.
Sinon les combats de coqs dans le Nord de la France sont-ils toujours autorisés ?
C'est pas un cas isolé.rep59 a écrit:...protéger les bracos pour défendre nos chasses traditionnelles
pour info, les hérissons font toujours partie du régime alimentaire de ces gens là comme les perdix, lièvres, lapins et grands animaux qu'ils s'autorisent (certains) à chasser toute l'année
alors, les paniers en osier et kenji Girac OK...pour le reste
et bien content qu'il y en ait un dans le lot qui ait été confronté à une réglementation commune à nous tous (même si je doute fort du recouvrement de l'amende par le TP )
Matjack a écrit:Mes jacks les aiment, mais c'est une calamité à la chasse, je galère à les empêcher..... Car le hérisson, personnellement, je le protége comme je peux, à mon niveau..... Je l'évite en voiture, je le mets à l'abri si j'en vois un en journée, bref.....
Avec les enfants, on fabrique des niches avec des feuilles pour eux hiberner etc.... Il faut dire que j'ai la chance d'avoir un jardin bien peuplé et riche en animaux...
Non non..... Simple constat.....jeanjac a écrit:Kid, ce qui permet de défendre des pratiques particulières dans un système normatif, ce sont tous ces usages marginaux mais tout de même tolérés au nom d'un principe d'usages ancestraux...mais qui sont voués à disparaitre comme par exemple les combats de coqs ( que je n'ai pas cités par hasard).
La chasse est de plus en plus déconnectée des critères de référence de notre société actuelle. C'est pourquoi je me félicité de pratiques marginales qui permettent de desserrer l'étau dans lequel on veut nous enfermer. La chasse est en grand danger car nous avons peu de défenseurs de notre cause dans l'opinion publique. Au contraire, la défense de la cause animale gagne du terrain chaque jour.
Tant qu'il existera des pratiques particulières en marge de la norme, la chasse pourra être plus ou moins tolérée. La consommation des hérissons par les Gens du voyage exprime bien ce que j'entends démontrer.
Et puis, lorsque tu écris : " coutume manouche, coutume française"....ben je te dis que les Voyageurs , même avec leur mode de vie particulière, sont des Français comme les autres et doivent être traités comme les autres par les Services publics. Le contraire serait de la discrimination condamnable devant un tribunal.
Et je pense que cette communauté a le droit de cité en France car sur les frontons des monuments aux morts des deux dernières guerres, tu peux lire leurs noms...
Faut pas faire d'amalgames rapides entre délinquance et Voyageurs.
jeanjac a écrit:https://one-voice.fr/fr/blog/sauvetage-des-trois-canards-appelants-survivants.html
Il semble que One Voice se mobilise pour dénoncer les mauvaises conditions de détention des appelants dans les volières.
les dénonciations vont allées bon train mais les parcs insalubres restent une minorité ça suffit pour faire la 1 des journauxjeanjac a écrit:https://one-voice.fr/fr/blog/sauvetage-des-trois-canards-appelants-survivants.html
Il semble que One Voice se mobilise pour dénoncer les mauvaises conditions de détention des appelants dans les volières.
jeanjac a écrit:Normandie : il chasse des hérissons, une espèce protégée, pour les faire cuire au barbecue
Normandie : il chasse des hérissons, une espèce protégée, pour les faire cuire au barbecue Le prévenu, issu de la communauté des gens du voyage, avoue : "Je savais que les "niglos" (hérisson en argot) étaient protégés, mais pas à ce point-là !" Il a été condamné mercredi 20 mars 2019 par le tribunal correctionnel de Caen (Calvados). - Illustration
Le 21 mars 2019 à 15:54
Un quadragénaire a comparu mercredi 20 mars 2019 devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) pour avoir capturé des dizaines de hérissons, une espèce pourtant protégée. Il les décapitait et les faisait ensuite cuire au barbecue.
A Ifs (Calvados), près de Caen, vers 1h30 du matin, le mardi 18 septembre 2018, une patrouille repère un homme qui se dissimule maladroitement à leur vue. Ses pieds dépassent du buisson-bosquet où il se croit caché, un couteau en poche. Contrôlé, les gendarmes découvrent quatre hérissons vivants dans son sac plastique. Soudain, arrive vers son maître un chien noir avec un collier rouge, un hérisson dans la gueule. Le braconnier, l'air inquiet, dit que le chien est exclusivement dressé à la chasse au hérisson.
Une espèce protégée
Dans le coffre de sa voiture gisent huit hérissons inanimés dont un saignant, peut-être assommé avec le marteau ou l'une des 13 boules de pétanque présentes. Les 13 hérissons, espèce protégée depuis 1981, sont conduits aux frais de la police dans une clinique vétérinaire ouverte 24h/24, route de Caen à Epron. Tous les animaux sains et saufs sont confiés à une association de protection des hérissons.
"Décapités au coupe-choux"
A l'audience du mercredi 20 mars 2019 au tribunal correctionnel de Caen, le quadragénaire fait face aux avocats de la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation assistance aux animaux, l'association Stéphane Lamart et à la SPA représentée par Jean Tellier. En audience simplifiée, il avait eu 500 € d'amende mais ces associations ont protesté.
Le prévenu de capture non autorisée d'espèce animale non domestique protégée, basé dans le camp de Ouistreham, dit qu'il respecte une tradition vieille comme le monde. "C'est mon frère qui a dressé le chien. Je ne choisis que les gros mâles, pas ceux qui ont le derrière pointu ou les petits. On les assomme avec un bâton, on les décapite au coupe-choux, on fait des tripes avec les abats, on enlève les piquants et on les fait cuire au barbecue. Un hérisson nourrit trois ou quatre personnes. Je chasse trois ou quatre fois par an. Je savais que les 'niglos' étaient protégés, mais pas à ce point-là !" "Ça fait tout de même 50 hérissons par an à vous tout seul an", coupe la présidente.
Il devra abandonner son chien
Les associations rappellent que depuis 20 ans, 70 % de ces amis des jardiniers ont disparu en France, sous l'effet conjoint des voitures et des pesticides. Elles réclament plus de 5 000 € de dommages et intérêts. Le procureur requiert deux mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans, la confiscation du chien et 850 € d'amende. Le tribunal opte pour un ajournement de peine suspendu à l'abandon volontaire du chien nommé Sam à la SPA qui est d'accord pour le recueillir. Le prévenu doit s'exécuter avant le mercredi 24 avril 2019.
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