1er pose: une cane colvert vient se poser à 15m. Je la met dans ma lunette elle renvole aussitot. Sa commence bien. Je reste éveiller encore quelques minutes quand la brume s'abat sur l'étang. Je décide alors de m'endormir un peu avant de raconter sa a P le copain qui m'avait inviter.
Une 1/2h plus tard un serrage me fait bondir du lit. Le temps que mes yeux s'habitue je distingue difficilement une ombre à travers le brouillard au milieu de l'attelage. Je réveille P qui la voit, la met en joue et boum !!! coin coin. "A,encore une cane colvert" me dit-il !!!! et la un fou rire me prend...2 poses et toujours rien au clou. Je vois déjà ma copine se foutre de moi demain matin.
5h P se lève pour partir pour son boulot. Nous buvons un café quand une nouvelle attaque retentit. P part vite fait jeter un coup d’œil et quand je l'entend taper discrètement sur la porte un sourire me vient au lèvre. Je le rejoins dans la salle de tir et il me dit "2 cols devant a droite de l'amassoir". P commande le tir 1,2 pan...coin coin !!! Put... !!!!!! c'est pas possible!!!! Ma sécurité est rester et coup de feu aussi. Je suis vert !!!!! Bref, P content d'avoir fait son canard, s'en va en n'oubliant pas de me narguer un peu...Et moi je reste aux trappes pour le peu de temps qu'il me reste avant de partir
Le jour ne va pas tarder à se lever et je ne doit plus traîner non plus. je vais rechercher vite fait les 5 chanteuses au bout. Puis je rentre dans l'eau pour enlever les demis et les mâles...il ne me reste plus que le couple de court-cri...Soudain un gros serrage des parcs. Je tourne ma tête sur le fond de marre et je vois 2 ombres arrivant vent dans le cul comme des bombes droit sur moi. Canards pas très gros, vol très rapide difficile à déterminer dans la pénombre. Ils sont à 15 puis 10 et finissent à 1 m au dessus de l'eau. A ce moment là, je me dis que j'ai vraiment pas de bol, que j'aurais mieux fait de rester chez moi hier soir au lieu de m'engueuler avec AC pour aller à la hutte un dimanche soir. Mais je ne désespère pas et ne bouge pas,immobile à 5 m du bord de marre avec la cc dans mes mains. Il parte sur la droite fond un crochet prennent le vent, me passe à 10m et file tomber en bout de marre. Je n'ai que le temps de courir au pied de hutte et rentrer dans le poste. Quel spectacle incroyable !!!
Je les voit cou tendu immobile ils observent. Puis r'approche tout doucement. Il plongent chacun leur tour en passant dans les paquets de blettes. La sauvagine se met en route et les met en confiance. ILs se groupent à 35m je les ai sa y est !!!! Pan !!!!
Et LA !!!! je vois les 2 qui s'envolent fond un bond et retombe à 15m séparer de 5m l'un de l'autre. C'est pas posible!!!!!! Je crise....Tanpis j'en reprend un et j'essayerais de rattraper l'autre au vol si je peu. Je vise celui de droite pour que l'autre me remonte plus facilement après. Je remet une douille dans mon automatique pour assurer on sait jamais!
Et une nouvelle fois les 2 se renvolent après mon tire, mais la chance tournant remontent tous les 2 sur moi et les laisse s'abattrent sur la marre suivie d'un grand:
"ET Bé Bordel".
L'heure a tourner je me dépèche de finir de dételler et d'aller rechercher mes deux oiseaux aussi bêtes que sacs à plombs...et la joie de ramasser un beau couple de morillons...Je m'en rappèlerer de ceux là....