Deux associations claquent la porte au nez de la Ligue de Protection des Oiseaux
Le Conseil mondial pour la Nature (WCFN) et Save the Eagles International (STEI) retirent leur confiance aux dirigeants de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO). Il y a quelques mois, Allain Bougrain-Dubourg et Yves Vérilhac, respectivement président et directeur général de la LPO, avaient laissé espérer à ces deux associations une évolution de leur positionnement pro-éolien vers une position plus nuancée, permettant de sauver des espèces d’oiseaux et de chauves-souris menacées par les éoliennes.
« Il semble aujourd’hui que cette évolution n’aura pas lieu, révèle un communiqué. Le couple d’aigles royaux qui niche sur les Monts de l’Escandorgue (Hérault), ne sera pas sauvé des 8 projets éoliens mortels qui ont commencé à envahir son territoire de chasse. La LPO Hérault a bien dénoncé l’un de ces projets au préfet, mais c’est beaucoup trop peu. Pour sauver ces aigles, il aurait fallu pour commencer que le président de la LPO lance une véritable alerte. Rappelons que l’Aigle royal bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981, renforcé par celui du 29 octobre 2009, et au delà par la Directive de l’Union Européenne sur la Conservation des Oiseaux Sauvages. Il est interdit de le tuer, de le capturer, ou de le déranger, et de détruire, altérer ou dégrader son habitat. La LPO se devait donc de s’opposer énergiquement et médiatiquement aux 8 projets éoliens de l’Escandorgue, ce qu’elle n’a pas fait. »
Le Massif de l’Escandorgue se trouve sur le corridor de migration et de Dispersion des grands rapaces. Il s’agit d’un couloir qui relie l’Afrique occidentale à l’Europe occidentale, en passant par l’Espagne, les Pyrénées, le sud-est du Massif central, et les Alpes.
« Placer des éoliennes dans le Corridor des grands rapaces est une aberration, un crime contre la biodiversité, et une violation des lois et décrets qui protègent ces précieuses espèces, reprend ce même communiqué. On sait en effet que ces oiseaux sont attirés par les éoliennes, et tués en grand nombre par leurs pales. La LPO n’ignore pas ces faits, ni celui que le sud de l’Escandorgue fait partie du “domaine vital” protégé d’une espèce prioritaire, l’Aigle de Bonelli, dont il ne reste qu’une trentaine de couples en France.»
Le Conseil mondial pour la Nature et Save the Eagles International rassurent donc leurs adhérents et sympathisants: il n’est plus question pour eux de soutenir le président de la LPO.
Voila qui ne devrait pas surprendre la partie des chasseurs de France qui s’inquiète depuis belle lurette du positionnement d’éoliennes sur les couloirs migratoires.
Le Conseil mondial pour la Nature (WCFN) et Save the Eagles International (STEI) retirent leur confiance aux dirigeants de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO). Il y a quelques mois, Allain Bougrain-Dubourg et Yves Vérilhac, respectivement président et directeur général de la LPO, avaient laissé espérer à ces deux associations une évolution de leur positionnement pro-éolien vers une position plus nuancée, permettant de sauver des espèces d’oiseaux et de chauves-souris menacées par les éoliennes.
« Il semble aujourd’hui que cette évolution n’aura pas lieu, révèle un communiqué. Le couple d’aigles royaux qui niche sur les Monts de l’Escandorgue (Hérault), ne sera pas sauvé des 8 projets éoliens mortels qui ont commencé à envahir son territoire de chasse. La LPO Hérault a bien dénoncé l’un de ces projets au préfet, mais c’est beaucoup trop peu. Pour sauver ces aigles, il aurait fallu pour commencer que le président de la LPO lance une véritable alerte. Rappelons que l’Aigle royal bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981, renforcé par celui du 29 octobre 2009, et au delà par la Directive de l’Union Européenne sur la Conservation des Oiseaux Sauvages. Il est interdit de le tuer, de le capturer, ou de le déranger, et de détruire, altérer ou dégrader son habitat. La LPO se devait donc de s’opposer énergiquement et médiatiquement aux 8 projets éoliens de l’Escandorgue, ce qu’elle n’a pas fait. »
Le Massif de l’Escandorgue se trouve sur le corridor de migration et de Dispersion des grands rapaces. Il s’agit d’un couloir qui relie l’Afrique occidentale à l’Europe occidentale, en passant par l’Espagne, les Pyrénées, le sud-est du Massif central, et les Alpes.
« Placer des éoliennes dans le Corridor des grands rapaces est une aberration, un crime contre la biodiversité, et une violation des lois et décrets qui protègent ces précieuses espèces, reprend ce même communiqué. On sait en effet que ces oiseaux sont attirés par les éoliennes, et tués en grand nombre par leurs pales. La LPO n’ignore pas ces faits, ni celui que le sud de l’Escandorgue fait partie du “domaine vital” protégé d’une espèce prioritaire, l’Aigle de Bonelli, dont il ne reste qu’une trentaine de couples en France.»
Le Conseil mondial pour la Nature et Save the Eagles International rassurent donc leurs adhérents et sympathisants: il n’est plus question pour eux de soutenir le président de la LPO.
Voila qui ne devrait pas surprendre la partie des chasseurs de France qui s’inquiète depuis belle lurette du positionnement d’éoliennes sur les couloirs migratoires.