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    GASSAUGI Groupement des Associations de Sauvaginiers de la Gironde

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    greg33
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    GASSAUGI Groupement des Associations de Sauvaginiers de la Gironde  Empty GASSAUGI Groupement des Associations de Sauvaginiers de la Gironde

    Message par greg33 Sam 6 Avr - 9:59

    AMIS SAUVAGINIERS DE GIRONDE ET D'AILLEURS, PRENNEZ LE TEMPS DE LIRE

    Réunion du mardi 19 mars 2013 à Pachan
    Présents :
    o M. Séguy Jean-Francis (GASSAUGI)
    o M. Sabarot Henri (Pdt fédé 33)
    o M. Blanc Pascal (Avifauna)
    o M. Businelli Claude (ACMBA)
    o M. Berland Jean-Michel (ACTGE)
    o M. Lacaze Jean-François (ACMSM)
    o M. Farau Sébastien (FDC 33)
    o M. Farau Jean (ASAB)
    o M. Pineau Guy (FDC 33)
    o M. Rivière Olivier (ACGENM/ASEG)
    o M. Sebie Philippe (ACGENM/ASEG)
    o M. Gessey Olivier (ACGENM/ASEG)
    o M. Autofage Jean-Pierre (ASELMM33)
    o M. Augizeau Bruno (ASELMM33)
    o M. Delpech Jean-Pierre (ACMBA)
    o M. Bouquey Daniel (ACMBA)
    o M. Vigier Jean-Pierre (ACIB)
    o M. Vigier marc (ACMBA)
    o M. Puyjalon Eddie (ASCL)
    o M. Quénault Frank (SAGE)
    o Melle Péré Caroline (FDC33)
    o M. Dezitter Jean-Luc (ASMM)
    o M. Blanc Jérôme (ACMSM)
    Excusés :
    o M. Reynier Joël (ASMM)
    o M. Martin Jérôme (ASEG)
    o M. Jonchère Jacky (FDC 33)
    o M. Saint-Martin pascal (ASELMM33)
    o M. Désenfant Guillaume (FDC 33)
    o M. Fasilleau Frédéric (ACGEVD33)
    o M. Bruneteau Yannick (ASAB)
    o M. Veiga Jésus (FDC 33)
    En
    préambule et avant de donner la parole à Henri, je reviens sur les
    différents épisodes de cette fermeture, pour laquelle les manifestations
    de déception et de grande colère, si elles sont légitimes, n’autorisent
    pas, même s’il ne s’agit que d’une infime minorité, des propos
    irrespectueux vis-à-vis de ceux qui travaillent pour défendre les
    chasseurs de gibiers d’eau et qui n’ont pas à être victimes
    d’accusations injustifiées et non méritées.
    Nous avons essayé de
    faire le maximum, au niveau du Gassaugi, en appelant à occuper les
    installations, avec l’aide d’Henri qui a apporté tout son poids pour
    tenter de trouver une solution ou bien un pis-aller pour permettre aux
    sauvaginiers girondins d’être dans leurs marais en ce début du mois de
    février. Comme toujours, cela n’a pu fonctionner qu’un temps ; il est
    difficile de maîtriser en ces circonstances, l’attitude et les
    comportements quelquefois malsains, de jalousie ou de délation de la
    part de certains. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas eu de PV et çà c’est
    une bonne chose.
    Le samedi 16 février, j’ai participé à une réunion
    organisée par des chasseurs « non fédérés », c'est-à-dire n’appartenant
    pour la grande majorité à aucune association de chasseurs de GE, mais
    qui voulaient avoir des explications. Pour cela, l’organisateur m’avait
    demandé de venir : il y avait environ 180 personnes qui pour la plupart,
    voulaient simplement avoir des renseignements et poser des questions
    sur la problématique oie cendrée et sur la chasse au gibier d’eau en
    général. Cela s’est bien passé car leurs demandes sont légitimes et je
    pense que cette expérience sera à renouveler pour que le Gassaugi
    informe l’ensemble des sauvaginiers, même ceux qui ne sont pas adhérents
    à des associations de manière à éviter les mal entendus (surtout à ne
    pas se tromper de cible) et diffuser des informations correctes et
    validées par notre fédé.
     Mise au point par Henri Sabarot : « ce
    n’est pas la fédé qui édicte les dates d’ouvertures et de fermetures de
    la chasse au gibier d’eau ! »
    Même dit avec une pointe d’humour, cela
    reste une précision importante pour les quelques-uns, qui ont eu la
    maladresse et l’incorrection de tenir des propos excessifs sur les
    réseaux sociaux, suite à la fermeture du GE au 31 janvier 2013 (NDR)
    Henri
    revient sur l’historique des arrêtés de la chasse au GE et si, bien
    souvent, ces arrêtés ont fait des jaloux, puisque certains prétendaient
    qu’ils étaient établis en fonction de la Gironde, c’est bien parce
    qu’Henri à chaque fois nous a défendu. Aujourd’hui, il dit avec raison
    qu’il est beaucoup plus facile de travailler sur les dates d’ouvertures
    que sur celles des fermetures ; les études montrent qu’il y a un retour
    de plus en plus prématuré, c’est un phénomène indéniable et dont il faut
    tenir compte.
    Pour l’ouverture anticipée 2013, la demande est
    renouvelée avec le souhait pour les marais de l’intérieur des 4 cantons
    historiques, d’obtenir la même date que le DPM. Pour rappel, en 2012,
    nous avions gagné une décade. Comme l’arrêté de l’année dernière n’a pas
    été attaqué, il ne devrait vraisemblablement pas y avoir de problème,
    du moins pour ce qui est du gain d’une décade.
    Par rapport à la
    fermeture de 2013, cela s’est mal passé à partir du lundi 4 février
    (Bien sûr, comme à chaque fois, la cause vient de ceux qui parlent trop,
    les « vantards » des réseaux sociaux et les jaloux dénonciateurs).
    Henri nous précise que dans le département de la Somme, comme pour la
    Gironde, les sauvaginiers n’ont pas pu chasser. Il revient sur la
    réunion importante du mercredi 29 janvier à Paris à laquelle, et c’est
    fort regrettable, il manquait beaucoup trop de représentants des
    chasseurs de GE, mais où les conclusions étaient unanimes :
     Il n’y a qu’une seule et même population d’oies sur le paléarctique occidental.

    Les analyses faites à ce jour (baguage, balises) montrent que les oies
    ne migrent pas tous les ans de la même manière. Les oies peuvent
    fréquenter plusieurs zones d’hivernage, de reproduction, une oie née en
    Norvège peut descendre la première année en Espagne, remonter ensuite en
    Allemagne et hiverner en Hollande la saison suivante.
    Jean-Francis Séguy Gassaugi

    Il n’y a donc qu’une seule espèce et il ne s’agit pas d’une population
    atypique qui emprunterait le couloir migratoire le long de notre côte
    atlantique.
     L’analyse ORNIS montre que la population d’oies cendrées est en pleine expansion.
     Il s’agit bien de cette espèce d’oies qui cause des dégâts importants en Hollande, en Belgique et maintenant en Allemagne.

    Pour ce qui est de la France, on reste arque bouté sur la 1e oie qui
    remonte malgré que l’on sache bien que premier pic migratoire se situe
    entre la 1e et la 2e décade de février. Ce qui veut dire qu’il nous
    faudrait peut être repartir sur la stratégie des déplacements erratiques
    et non migratoires.
     Malgré tout, et malheureusement, même si les
    études nous donnent raison, nous n’obtiendrons pas forcément gain de
    cause à cause de la directive européenne qui en tout état de cause
    pourra continuer à nous empêcher de chasser en février.
    Une issue
    possible proposée par Henri : puisque l’on ne peut plus nier que des
    oies passent à la fin janvier, que la stratégie sur l’application
    intégrale de la convention de Berne a malheureusement beaucoup de mal à
    aboutir, eh bien, il faut travailler avec des documents juridiques
    actuels, tel que l’accord entre la FACE et Birdlife international, en
    proposant un avenant à cet accord qui stipulerait que pour des espèces
    en bon état de conservation, créant des dégâts pendant et sur le trajet
    de retour, espèces qui sont en déplacement dans une période précédant la
    date du premier pic migratoire, que l’on autorise un prélèvement sur
    ces espèces (avec un quota, si nécessaire).
    Henri participera à une prochaine réunion (Avril) avec la FACE et il présentera des vérités scientifiques incontestables.
    Enfin,
    pour finir, Henri rappelle que sur le périmètre de la fédé girondine,
    la problématique gibier d’eau est bien traitée, pour preuve, le
    rapprochement d’une décade pour l’ouverture des marais de l’intérieur
    par rapport au DPM ; pour lui :
     La bataille des dates touche à sa fin.
     La bataille des espèces est en train de se mener, avec des résultats plutôt positifs, en étant réaliste.

    La bataille des territoires est le sujet le plus préoccupant, c’est un
    sujet aussi local, dans lequel la fédé s’investit de plus en plus avec
    énormément de travail sur certains documents (N 2000, parcs régionaux,
    parcs marins, trames bleues, trames vertes etc.). L’engagement total de
    la fédé est à souligner dans le dossier Natura 2000, que nous avons au
    départ combattu pour ensuite comprendre qu’il valait mieux que ce soient
    nous, les chasseurs, qui tiennent la plume pour la rédaction des Docobs
    (documents d’objectifs). Le travail des chasseurs de GE sur ces zones
    humides est reconnu et il est stipulé sur ces documents en Gironde.
    Quelquefois, ce sont la CDC ou la commune qui décident de tenir le
    stylo, et être maître d’ouvrage ou maître d’oeuvre.
    Une réalité
    malheureuse, cette année il y a presque 1500 chasseurs de moins, ce qui
    veut dire moins d’argent donc moins de lobbying, mais néanmoins, la fédé
    continuera à faire tout ce qu’elle peut pour nous défendre sans
    toutefois promettre des choses qu’elle ne pourrait tenir.
    Pour ce qui
    est de l’action politique, nous travaillons avec les personnalités qui
    étaient en place, celles qui y sont et celles qui y seront.
    Ne nous
    déchirons pas entre nous, attention à préserver notre chasse populaire
    girondine qui ne ressemble pas à certaines chasses élitistes. On n’a pas
    cette culture, gardons notre chasse populaire, quand il y a 300
    appelants derrière une tonne, on ne peut pas défendre cela et tant que
    nous serons respectables, les services de l’État nous feront confiance.
    Interrogations formulées à Henri :
    Question
    : Surprenant et très inquiétant que même en amenant des preuves
    scientifiques irréfutables, allant dans le sens de notre revendication
    légitime de pouvoir chasser les oies en février, tu dises que nous
    pourrions encore nous heurter à la directive oiseaux, ancienne 79/409,
    replâtrée 147/2009 pour être rendue légale ? (JF. Gassaugi)
    Réponse :
    Oui, c’est un risque réel compte tenu de cet outil juridique européen
    que le Ministère et le CE appliquent à la lettre.
    Question : faut-il continuer les études avec les balises ? (Berland Jean-Michel ACTGE)
    Réponse
    : oui car nous avons du concret sur cette étude (programme PROCEED) de
    la FNC et de l’ONCFS (preuve indéniable des divers trajets d oies). M.
    Mathieu Boos en est le scientifique, chargé d’étudier et d’analyser
    toutes les données.
    Au niveau européen c’est à la FACE de porter ce
    dossier et si toutes les fédérations départementales réalisaient autant
    d’études que la Gironde, certains dossiers avanceraient beaucoup plus
    vite. De plus, l’ONCFS n’a pas que le dossier oies en cours, il faut
    savoir qu’il y a des études quasiment sur toutes les espèces.
    Question : la FACE nous défend-elle vraiment ? (Lacaze Jean-François ACMSM)
    Réponse : «Joker »
    Question
    : le Gassaugi ne devrait-il pas écrire un courrier à la FACE pour lui
    demander de mettre en place la modification de l’accord avec Birdlife
    international ? (Puyjalon Eddie (ASCL)
    Réponse : oui, en effet cela
    serait une bonne chose (Jean-Francis précise qu’il rédigera ce courrier
    pour le Gassaugi, avec copies à la FNC et l’ONCFS).
    Question : le 18
    janvier une délégation de la Somme a été reçue au Ministère de
    l’environnement, qu’en est-il ? Y a-t-il des nouvelles ou des résultats
    suite à cette réunion ? (Jérôme Blanc ACGMNM)
    Réponse : n’ayant pas participé à cette réunion il m’est difficile de répondre à cette question.
    Question : que compte faire l’ONCFS dans l’avenir sur les canards ? (Autofage Jean-Pierre ASELMM33)
    Réponse
    : des études sont en cours sur toutes les populations de canards par
    l’ONCFS. Une solution serait aussi de mettre plus de pression sur la FNC
    et que les chasseurs des autres départements côtiers pressent un peu
    plus leurs fédérations pour réaliser ou participer à des études.
    Question
    : balises oies cendrées : la fin de l’étude par le Dr Boos est prévue
    pour fin 2013, alors que fait-on ensuite ? On continue à acquérir des
    balises ? Le suivi des balises actuelles continuera-t-il ? (Augizeau
    Bruno ASELMM33)
    Réponse : une fois l’étude finie, on continuera à exploiter les données qui arriveront.
    Je
    remercie Henri (qui doit s’en aller) pour son intervention à cette
    réunion du Gassaugi, et également pour les informations qu’il nous a
    communiquées et les réponses apportées à nos questions.
    Je reviens
    maintenant sur le rassemblement au phare de Richard, pour donner une
    explication sur mes propos tenus ce jour là, concernant la stratégie que
    j’aimerais que nous suivions, au Gassaugi, pour cette année. En effet,
    je pense que nous sommes dans une année charnière, et que toutes les
    pistes pour arriver à notre but qu’est celui de pouvoir chasser en
    février, doivent être exploitées et respectées, qu’elles soient
    politiques, juridiques ou scientifiques.
    Jean-Francis Séguy Gassaugi
    La
    fin de l’étude sur les oies menée par Naturaconst@ est prévue pour
    l’année prochaine, mais d’ores et déjà, nous savons que les résultats
    semblent en notre faveur, alors mettons ensemble tout notre poids, avec
    le maximum de pression sur tous les responsables politiques,
    cynégétiques, quelque soit leur niveau, de manière à montrer notre
    détermination à ne pas accepter l’inacceptable !
    Si la directive
    constitue un mur infranchissable que l’on ne peut abattre, eh bien
    contournons-le, et le travail que fait l’UNACOM dans cet objectif, est
    respectable. Tout comme les études diligentées par l’ONCFS, la FNC ou
    certaines fédérations qui ne méritent aucune critique et si des
    associations ou des regroupements d’associations comme le Gassaugi y
    participent activement, c’est aussi un combat tout à fait remarquable et
    qui mérite d’être mené activement dans l’avenir pour assurer la
    pérennité de notre passion.
    Je crois qu’il est bien fini pour nous le
    temps où pour vivre heureux il fallait vivre cachés ! Maintenant, il
    faut nous battre avec les mêmes armes que nos détracteurs et leur mettre
    le nez dans leurs contradictions et leurs mensonges. Quant au volet
    politique, l’année 2014 sera une année électorale importante et il nous
    faudra aussi utiliser cette « menace du bulletin de vote » envers tous
    les élus de quelques bords qu’ils soient, pour ne pas seulement qu’ils «
    paraissent » nous défendre, mais qu’ils prouvent qu’ils le font, en
    parlant notre langage de chasseurs et non pas celui de nos détracteurs.
    J’ai
    pour cela, envoyé au président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale
    un courrier pour le féliciter de sa nomination, mais aussi pour le
    mettre en garde. Peu de temps avant, je l’avais eu au téléphone (juste
    avant que je rencontre des journalistes pour leur parler de la fermeture
    de la chasse à l’oie), et j’ai prévenu M. Plisson de mon sentiment de
    n’être pas assez défendu par nos politiques et de mon envie d’être très
    critique vis-à-vis d’eux dans mes propos aux journalistes. M. Plisson
    m’a affirmé que si les études donnaient des résultats en notre faveur,
    il mettrait alors toute son énergie pour nous défendre auprès du
    Ministère et du gouvernement. Dont acte et comme l’on dit, « la parole
    vaut l’homme », je le recontacterai prochainement.
    Pour finir, et
    malgré tout notre engagement, si nous n’arrivons pas à chasser les oies
    en février 2014, j’en ferai un échec personnel, vis-à-vis du rôle
    essentiel du Gassaugi, qu’est la défense de nos dates de chasse et je
    quitterai alors la présidence de notre Groupement.
     JMDZH bilan
    Une participation plus qu’acceptable de la part de plusieurs associations du Gassaugi, avec des visites dans les marais.
    Ces
    journées mondiales des zones humides ont été une réussite et une
    réunion de débriefing a eu lieu 27 février à Saint-Laurent, en présence
    des organisateurs qui ont remercié le Gassaugi, la Fédération
    départementale et les associations de chasseurs de gibier d’eau. Quant à
    moi, je tiens à remercier toutes les personnes du Gassaugi qui ont
    organisé ou participé à ces actions.
     Etudes en cours
    Thèse sur
    la chasse : Sébastien Farau, après avoir remercié le Gassaugi pour son
    aide financière, nous fait un compte rendu succinct de sa participation à
    un colloque sur le gibier d’eau, auquel participaient plus de 400
    scientifiques, dans la ville de Memphis aux EU. Il nous rappelle une
    chose, c’est qu’en France, nous sommes privilégiés par rapport aux
    chasseurs de gibier d’eau américains, car nous pouvons pratiquer notre
    passion la nuit et avec des appelants vivants. L’Amérique du Nord a des
    prélèvements plus faibles qu’en Europe mais malgré tout les courbes de
    population suivent les mêmes progressions.
    Une information également :
    en Suède, la population d’oies cendrées en période de reproduction est
    passée de 50 000 à 400 000 couples. On peut dire qu’elle a explosé.
    Duck
    unlimited est gestionnaire de 13 000 millions d’hectares de zones
    humides et les chasseurs, en règle générale participent aux protocoles
    scientifiques mis en place sur les territoires.
    Protocole de collecte
    de jabots/gésiers chez la sarcelle d’hiver : bilan de la récolte des
    tubes digestifs et gésiers, environ 230 de reçus. Sébastien et
    Jean-Francis remercient les chasseurs qui se sont impliqués dans cette
    collecte.
    Une nouvelle étude : initiée par le SIAEBVELG, le Gassaugi
    et la FDC33, en partenariat avec la réserve naturelle de Cousseau, la
    réserve naturelle d’Hourtin et la réserve biologique dirigée de Lacanau.
    Elle nous est présentée par Franck Quénault, ingénieur du SAGE des lacs
    Médocains :
    Après différents travaux (N 2000 et autres) de
    restauration ou d’entretien des rives des lacs et des marais, il
    apparaît important de mettre en place des indicateurs de suivi pour
    juger de l’effet de ces interventions et les limicoles nicheurs peuvent
    être de bons indicateurs de la qualité des milieux ouverts. Il propose
    de comptabiliser et cartographier le nombre de couples nicheurs de
    limicoles tels que : vanneau huppé, courlis, bécassine des marais,
    chevalier gambette, petit gravelot, etc. Le protocole sera envoyé à tous
    les observateurs et sera reconduit à l’identique, chaque année pour
    permettre un suivi et des comparaisons pertinentes. Participeront à
    cette étude l’ASELMM33 avec Augizeau Bruno et Cabrol Dominique, Avifauna
    avec Blanc Pascal, l’ACMSM avec Lacaze Jean-François et Cottin Édouard,
    le SIAEBVELG avec Quénault Franck et le Gassaugi avec Jean-Francis
    Séguy. Lors des observations sur le terrain, nous amènerons avec nous,
    des chasseurs « du coin ». Pour la période de passage, le protocole
    prévoit deux passages, le premier entre le 1er et le 10 avril et le
    second entre le 1er et le 10 mai 2013. La date de passage n’est pas
    nécessairement la même pour l’ensemble des secteurs prospectés.
    Jean-Francis propose que cette étude puisse par la suite être étendue au nord Médoc.
    Programme
    grues cendrées : observations sur les zones d’alimentation : le
    comptage est terminé, je remercie Caroline Péré, Pascal Blanc et Franck
    Quénault qui ont participé avec moi-même à plusieurs sorties pour
    lesquelles nous avons comptabilisé environ 1900 grues à chaque sortie et
    juste observé une oie cendrée.
     Etude oie cendrée. Achat par le Gassaugi d’une troisième balise GPS
    Dans
    le cadre de cette étude, qui va se terminer en 2014, réalisée pour le
    compte de la FNC et de l’ONCFS par M. Mathieu Boss, le responsable de «
    Naturaconst@ » (Cabinet d’Etude et d’Expertise en Ecologie Appliquée) et
    compte tenu de l’impérieuse nécessité d’avoir un maximum de données
    pour étayer notre dossier de demande de chasse de l’oie cendrée en
    février, je vous propose d’acquérir une troisième balise baptisée «
    Gassaugi ».
    Le vote donne une approbation à l’unanimité pour l’achat de cette 3eme balise.
    Cette dernière viendra s’ajouter à celles que notre fédé (1), l’ASELMM33 (2) et l’ACMBA (1) ont décidé de prendre.
    A
    ce sujet, je demande à Caroline Péré, d‘intervenir avec l’aide de Jésus
    Veïga auprès de M. Mathieu Boss pour qu’il nous « lâche » un peu plus
    de données, compte tenu de l’approche de la fin de cette étude, cela ne
    mettra plus en péril les causes de confidentialité et de propriété
    intellectuelle des données que nous avons totalement respectées jusqu’à
    présent.
     Divers et questions.
    Olivier Rivière, nous informe que le problème de la tonne numéro 1 sur « les sables », au Verdon, vient d’être réglé.
    Jean-Francis Séguy Gassaugi
    Bruno
    Augizeau demande à Caroline Péré si l’on peut avoir les comptages
    Wetlands des 10 dernières années, au niveau national, comme pour nos
    pays voisins ?
    Il demande également si l’on peut faire procéder, par
    les techniciens de l’ONCFS, à des analyses hormonales sur les canards
    durant le mois de février pour voir la maturité sexuelle des canards en
    février ?
    Réponse de Caroline Péré : pour les comptages, elle va
    voir, mais pour les prélèvements, au mois de février, la chasse est
    fermée, donc difficile d’avoir des prélèvements sur des canards.
    Jean-Pierre
    Autofage tient à rappeler qu’il s’agit d’une prise de risque inutile
    pour nous, car nous risquons d’avoir des résultats qui ne nous aideront
    pas (hormones sexuelles des canards activées) et c’est d’ailleurs ce que
    nous avions fait il y a quelques années sur les oies en début février
    et la conclusion était que sur tous les prélèvements, les hormones
    sexuelles étaient activées, donc pour lui, attention, mauvaise piste.
    Bruno
    Augizeau : une étude de balise « Argos » sur les palombes, a été
    présentée par un technicien de la fédé de Gironde (Jérôme Werno), dans
    les Pyrénées. Ce genre de balise, pourrait-elle s’utiliser sur des
    canards et combien cela coûterait-il ? Ceci, afin d’avoir rapidement des
    données sur les canards. Question posée à Caroline Péré.
    Jean Farau
    nous informe de la question sur la problématique oie, posée à notre
    ministre de tutelle, à l’Assemblée Nationale par un député. Dans sa
    question, ce député évoque le congrès du groupe oie de Wetlands en avril
    2012, dans lequel, un membre de l’institut norvégien de la recherche
    sur la nature rappelait que limiter la pression de chasse en France sur
    cette espèce en vue de préserver la population nicheuse en Norvège est
    un non-sens. Les chasseurs doivent en prélever davantage pour tenter
    d’enrayer l’accroissement. A méditer.
    Cotisations au Gassaugi :
    encore une année pour laquelle je tiens à remercier toutes les
    associations qui composent le Gassaugi pour leur participation
    financière, merci à tous les présidents.
    Adhésion à l’UGDCT/UNACOM :
    après m’avoir demandé de renouveler notre adhésion à l’ANCGE, ce que
    j’ai fait pour le Gassaugi et dans la continuité de la stratégie de
    solidarité pour la défense de notre passion dont je vous ai parlé
    précédemment, je vous propose de subventionner l’UGDCT/UNACOM à hauteur
    de 100 €.
    Les présidents d’associations votent « pour » à l’unanimité et je les en remercie.
    Reprise
    de bague : Thibault Leclercq informe le Gassaugi, et nous l’en
    remercions, de la reprise d’une bécassine des marais, baguée M64 044, le
    29/11/2010 à Braud Saint Louis (nouvelle possession), jeune femelle
    pesant 124 gr et reprise le 17/11/2012 à Braud St Louis par Eddie
    Puyjalon.
    Claude Businelli tient à nous faire part de sa surprise de
    voir et aussi d’entendre des jeunes chasseurs parler de dates de chasse
    au rassemblement du phare de Richard ; si on voit d’habitude, des
    personnes plus âgées, c’est vrai qu’en ce qui concerne la chasse au
    gibier d’eau la moyenne d’âge est beaucoup plus jeune et ça fait plaisir
    à voir.
    Une autre remarque, sur la filière chasse qui ne coûte rien à
    l’État mais lui rapporte de l’argent et qui mériterait d’être mieux
    défendue par un Président de la République qui n’hésite pas à mettre en
    garde les 26 autres pays membres et qui ne se souciera pas d’eux pour
    prendre des décisions par rapport à la guerre au Mali. Comme quoi, si
    l’on ne voulait pas tenir compte de la directive….
    Pascal Blanc
    demande qui serait volontaire avec lui, pour aménager la tonne à Pachan ?
    Les dates proposées sont le 20 avril le 4 mai, le 11 mai, ou le 20 mai ;
    inscrivez-vous pour une ou plusieurs dates et nous arrêterons celle où
    il y aura le plus d’inscrits.
    ANCGE : Pascal Blanc est officiellement nommé délégué départemental de l’ANCGE.
    Dates à retenir et assemblées générales des associations (Jean-Francis sera présent à toutes ces manifestations) :
    - Le samedi 13 avril pour l’ACMBA.
    - Le samedi 20 avril, assemblée générale de la fédé33.
    - Le vendredi 17 mai pour l’ASELMM33.
    - Le dimanche 19 mai, fête de la chasse à Blaye
    - Le vendredi 28 juin pour l’ASAB.
     Prochaines réunions.
    Le
    vendredi 3 mai et ce sera une réunion du Gassaugi décentralisée, qui se
    passera au Verdon, où nous serons reçus par notre ami Olivier Rivière,
    président de l’ ACGENM (Association des Chasseurs de Gibier d’Eau du
    Nord Médoc), aidé pour cela par ses collègues dont Olivier Gessey, Eric
    Rollain et Philippe Sebie. Nous aurons au programme :
    - A 16h00 (pour
    ceux qui le désirent), visite du marais du petit casier (marais du
    moutardier), du marais du grand casier, et pour finir de la zone des
    sables (les sartières). Nous aurons également l’occasion de visiter des
    tonnes
    - A 18H30, réunion du Gassaugi à la salle de la maison des graves, suivie d’un apéritif offert par nos amis de l’ACGENM.
    -
    A 21h00, repas au restaurant « la maison des graves » (salade landaise,
    rôti de boeuf avec gratin dauphinois, fromage et dessert; prix par
    personne tout compris, 18€) et comme d’habitude, chacun d’entre nous
    amène une bonne bouteille.
    Veillez bien à m’appeler, ou appeler Olivier, pour vous inscrire.
    J’espère
    que nous serons aussi nombreux que lors de notre repas de début d’année
    qui fut un sympathique moment de partage et d’échange entre nous.
    Je
    peux également vous donner la date de la réunion qui suivra, également
    décentralisée et conviviale, ce sera : le samedi 1er juin, pour une
    visite des marais du Born, organisée par le Gassaugi en partenariat avec
    le SAGE des lacs Médocains (Franck Quénault). J’ai eu au téléphone M.
    Alain Halibert, le président de l'ACGELB (Association de Chasseurs
    Gestionnaires de l’Environnement Lacustre du Born), il m’a proposé cette
    date en fonction de sa disponibilité et m’a demandé de limiter cette
    sortie à 35 personnes. Nous avons convenu ensemble du programme suivant :
    - Arrivée sur le site vers 10h00
    - Projection d’une vidéo réalisée par l’ACGELB, sur les marais et leurs aménagements.
    - Visite des marais. Discussion avec les membres de l’ACGELB.
    - Pique-nique sur le terrain dans un courtiou.
    - Visite des marais et des tonnes. Discussion avec des tonnayres.
    Comme
    pour notre précédente sortie à l’île aux oiseaux (excellents souvenirs
    et expérience à renouveler), nos compagnes sont invitées à participer à
    cette journée découverte et le Gassaugi amènera une participation
    financière pour cette sortie (apéritifs, invitation des membres de
    l’ACGELB au pique-nique..).
    Vous n’avez plus qu’à vous inscrire, avec
    femmes et enfants et soyez sûrs que nous allons passer une très bonne
    journée ensemble.
    Au mois de Juillet, la date sera donnée
    ultérieurement, en fonction de la disponibilité de la salle et selon le
    planning de Caroline Péré et Jésus Veïga, nous ferons une réunion
    formation à la lecture d’ailes. C’est Pascal Blanc qui animera cette
    réunion et le Gassaugi offrira ensuite un apéritif dînatoire.
    Jean- Francis Séguy


    _________________
    GASSAUGI Groupement des Associations de Sauvaginiers de la Gironde  Greg3311

      La date/heure actuelle est Sam 21 Sep - 9:52