ANGLETERRE : DES TUEURS À GAGES SPÉCIALISTES DES RENARDS URBAINS...
mar, 09/12/2014 - 10:39
Quand un plombier se transforme en chasseur.
En Angleterre (et au pays de Galles), la chasse à courre est interdite depuis 2004, mais tuer un renard au fusil dans son jardin serait parfaitement légal. Et comme les 10.000 renards qui vivent à Londres ne sont pas aimés de tous, certains résidents n'hésitent plus à faire appel à des pros.
Le New York Times a rencontré Phil, un plombier qui arrondit ses fins de mois en tuant des renards dans les jardins privés. Ses prix sont plutôt raisonnables: les familles, écoles ou clubs qui font appel à ce sniper spécialisé payent environ 100 euros pour un renard tué, et 63 euros par renard supplémentaire. Il arrive en effet que Phil (qui n'a pas souhaité donné son nom de famille à la journaliste par peur de représailles venant des défenseurs des droits des animaux) tue quatre renards en une nuit dans un même jardin.
Il donne les cadavres à un ami qui a une ferme d'élevage d'asticots: les insectes nourris au renard sont ensuite utilisés pour nourrir des poulets. Le problème, c'est que de nombreux Londoniens nourrissent régulièrement les renards dans leurs jardins. La page Facebook des défenseurs des renards urbains possède près de 14.000 fans, et certains résidents soignent les renards blessés par des voitures ou des chiens. A Londres, pro et anti-renards vivent côte-à-côte, et tout comme Phil le sniper, les clients qui font tuer leurs renards ont préféré garder l'anonymat de peur d'être harcelés par les pro-renards.
mar, 09/12/2014 - 10:39
Quand un plombier se transforme en chasseur.
En Angleterre (et au pays de Galles), la chasse à courre est interdite depuis 2004, mais tuer un renard au fusil dans son jardin serait parfaitement légal. Et comme les 10.000 renards qui vivent à Londres ne sont pas aimés de tous, certains résidents n'hésitent plus à faire appel à des pros.
Le New York Times a rencontré Phil, un plombier qui arrondit ses fins de mois en tuant des renards dans les jardins privés. Ses prix sont plutôt raisonnables: les familles, écoles ou clubs qui font appel à ce sniper spécialisé payent environ 100 euros pour un renard tué, et 63 euros par renard supplémentaire. Il arrive en effet que Phil (qui n'a pas souhaité donné son nom de famille à la journaliste par peur de représailles venant des défenseurs des droits des animaux) tue quatre renards en une nuit dans un même jardin.
Il donne les cadavres à un ami qui a une ferme d'élevage d'asticots: les insectes nourris au renard sont ensuite utilisés pour nourrir des poulets. Le problème, c'est que de nombreux Londoniens nourrissent régulièrement les renards dans leurs jardins. La page Facebook des défenseurs des renards urbains possède près de 14.000 fans, et certains résidents soignent les renards blessés par des voitures ou des chiens. A Londres, pro et anti-renards vivent côte-à-côte, et tout comme Phil le sniper, les clients qui font tuer leurs renards ont préféré garder l'anonymat de peur d'être harcelés par les pro-renards.