UN AIR DE TRAQUENARD :
Jan-claude Saulnier, le président de (Unapaf).Comme un coup de gueule.
Par un courrier en date du 15 avril 2007, le président de la république, alors encore candidat, écrivait en réponse à un questionnaire que nous avons adréssé tous les candidats :
" je partage votre analyse en ce qui conserne le classement des espèces nuisibles ainsi que la nécessité d avoir recours au piègeage pour réguler certains prédateurs... le piégeage doit etre réalisé par des piégeurs agréés. Je considère en effet que le piégeage est un moyen de régulation écologique...Plus généralement, je considère qu'une réglementation ne doit pas etre decidée sans en discuter au préalable avec les associations concernées...Dans cet esprit, les liens entre l'Unapaf, le conseil national de la chasse et de la faune sauvage et le conseil d'administration de l'ONCFS, doivent être renforcés..."
Qu'en est-il au 20 mars 2012 ? Dans aucune autre période que pendant ses cinq dernières années, les piégeurs n'ont enregistrés autant de " réculées": interdiction du piége rustique dit "assommoir perché", fixation à 16 ans l'âge minimum pour obtenir l'agrément du piégeur, et maintenant un projet interdisant aux piégeurs, et a eux seuls, de percevoir des rénumérations minimes, souvent en nature, en récompense à leur action.En ce qui concerne la représentation des piégeurs au niveau national rien n'a bougé.Si, après un combat épique,les piégeurs sont reconnues au niveau local (présence dans les commissions départementale de la chasse et de la faune sauvage ), il n 'en est rien au niveau national.Les piégeurs ne sont ni membres es-qualité,du cncfs, du conseil d'administration de l'oncfs .Mieux, ils ont été écartés du Grenelle de l'Environnement et des tables rondes.Bien entendu, l'Unapaf ne sera pas membre de toutes les nouvelles structures entrain de se mettre en place.Pour pallier les incessantes attaques des arrêtées prefectoraux de classement des nuisibles, une nouvelle legislation et mise en place avec un arrêté ministériel à la place des arrêtés départementaux.Les piégeurs l'ont souhaitée.Mais il faut constater qu'il a fallu près de trois années pour l'élaborer, qu'elle vient de sortir et qu'elle doit être appliquée dans l'urgence élections obligent? En effet, le delai imparti et d'un mois (les prefets doivent rendre leurs copies avant le 30 avril).Certaines disposition non négociées sont impossibles à mettre en oeuvres dans un si court laps de temps.Pour être honnête,il faut signaler la seule avancée obtenue: la prise en compte des dégats aux particuliers causés par les prédateurs mamifères. les piégeurs font donc le triste constat d 'avoir toujours été laissés pour compte et d' avoir à de multiple reprises, Servi de "monnaie d'echange".
Jeran-claude Saulnier, president Unapaf
article parrue dans "connaissance de la chasse" N° 434 juin 2012
Jan-claude Saulnier, le président de (Unapaf).Comme un coup de gueule.
Par un courrier en date du 15 avril 2007, le président de la république, alors encore candidat, écrivait en réponse à un questionnaire que nous avons adréssé tous les candidats :
" je partage votre analyse en ce qui conserne le classement des espèces nuisibles ainsi que la nécessité d avoir recours au piègeage pour réguler certains prédateurs... le piégeage doit etre réalisé par des piégeurs agréés. Je considère en effet que le piégeage est un moyen de régulation écologique...Plus généralement, je considère qu'une réglementation ne doit pas etre decidée sans en discuter au préalable avec les associations concernées...Dans cet esprit, les liens entre l'Unapaf, le conseil national de la chasse et de la faune sauvage et le conseil d'administration de l'ONCFS, doivent être renforcés..."
Qu'en est-il au 20 mars 2012 ? Dans aucune autre période que pendant ses cinq dernières années, les piégeurs n'ont enregistrés autant de " réculées": interdiction du piége rustique dit "assommoir perché", fixation à 16 ans l'âge minimum pour obtenir l'agrément du piégeur, et maintenant un projet interdisant aux piégeurs, et a eux seuls, de percevoir des rénumérations minimes, souvent en nature, en récompense à leur action.En ce qui concerne la représentation des piégeurs au niveau national rien n'a bougé.Si, après un combat épique,les piégeurs sont reconnues au niveau local (présence dans les commissions départementale de la chasse et de la faune sauvage ), il n 'en est rien au niveau national.Les piégeurs ne sont ni membres es-qualité,du cncfs, du conseil d'administration de l'oncfs .Mieux, ils ont été écartés du Grenelle de l'Environnement et des tables rondes.Bien entendu, l'Unapaf ne sera pas membre de toutes les nouvelles structures entrain de se mettre en place.Pour pallier les incessantes attaques des arrêtées prefectoraux de classement des nuisibles, une nouvelle legislation et mise en place avec un arrêté ministériel à la place des arrêtés départementaux.Les piégeurs l'ont souhaitée.Mais il faut constater qu'il a fallu près de trois années pour l'élaborer, qu'elle vient de sortir et qu'elle doit être appliquée dans l'urgence élections obligent? En effet, le delai imparti et d'un mois (les prefets doivent rendre leurs copies avant le 30 avril).Certaines disposition non négociées sont impossibles à mettre en oeuvres dans un si court laps de temps.Pour être honnête,il faut signaler la seule avancée obtenue: la prise en compte des dégats aux particuliers causés par les prédateurs mamifères. les piégeurs font donc le triste constat d 'avoir toujours été laissés pour compte et d' avoir à de multiple reprises, Servi de "monnaie d'echange".
Jeran-claude Saulnier, president Unapaf
article parrue dans "connaissance de la chasse" N° 434 juin 2012