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Quelle est la nourriture préférée du sanglier ?
PAR A.T. HTTPS://WWW.LECHASSEURFRANCAIS.COM/AUTEUR/ANNABEL-TONNOIR 18 FÉV 2024 MIS À JOUR LE 18 FÉVRIER 2024
Nourriture du sanglier
Crédit photo : Shutterstock
Le sanglier (sus scrofa) est un animal omnivore doté d’habitudes alimentaires diverses et variées. Il ne semble pas être difficile quand il s’agit de se nourrir. En effet, le sanglier ne se refuse rien, il mange de tout.
Alors, voyons en détail ce que notre cher suidé aime particulièrement mettre dans son estomac.
Une préférence pour les aliments végétaux
Si le sanglier mange de tout, il semble tout de même avoir une nette préférence pour les végétaux. Selon une étude publiée par la revue Faune Sauvage, il semblerait que “la part des aliments d’origine végétale représente 98 % du total ingéré”. Ainsi, le sanglier se délecte principalement de végétaux tout au long de l’année.
Parmi les végétaux qu’il consomme, on retrouve des racines, des rhizomes, des feuilles, des graines, des champignons, et toutes sortes de plantes. Il affectionne tout particulièrement les légumineuses, les chênes verts, les hêtres, les châtaigniers, ainsi que diverses variétés de graminées. Les glands et les faînes font aussi partie de ses mets favoris.
En outre, les cultures agricoles représentent une source abondante de nourriture pour notre cher suidé. Le sanglier ne rechigne pas à saccager les champs pour assouvir sa faim. À l’aide de son puissant boutoir, il arrache les cultures pour s’en repaître. Les cultures les plus affectées par ces ravages sont essentiellement les céréales, telles que le maïs et le blé, mais aussi le colza, les pommes de terre, les haricots, les pois, les betteraves, etc. Aucune terre cultivée n’est à l’abri de ces intrusions destructrices.
Les protéines d’origine animale, un complément essentiel
Outre les végétaux, le sanglier ne délaisse pas les protéines d’origine animale. En effet, il peut se nourrir de charognes, d’insectes, de larves, etc. Ces éléments sont cruciaux pour son développement et sa survie. Il se tourne davantage vers ces aliments lorsque la végétation est moins abondante, c’est-à-dire en hiver.
En effet, le sanglier ne manque pas de se nourrir lorsqu’il rencontre un animal mort sur son chemin. En plus de se nourrir de charognes diverses, le sanglier ne dédaigne pas la chasse de petites proies pour satisfaire son appétit. Ainsi, il se délecte de lièvres, d’oiseaux, de reptiles, de petits rongeurs (souris), et bien d’autres encore. Il a même été démontré que dans certaines régions, telles que la Camargue, le sanglier tire profit de poissons morts.
En outre, avec son groin agile, il fouille le sol à la recherche de vers, de larves et de petits insectes (des coléoptères, notamment). Cela témoigne de son adaptabilité et de sa capacité à exploiter une grande variété de ressources alimentaires. Bien évidemment, les espèces ingérées dépendent de la situation géographique de l’animal.
L’appétit du sanglier est particulièrement insatiable. Il ne fait pas la fine bouche. Il s’octroie même le luxe de fouiller les poubelles de nos villes à la recherche de détritus comestibles.
En conclusion, le sanglier est un animal qui tire parti d’une grande diversité de sources alimentaires pour répondre à ses besoins nutritionnels. Des végétaux riches en glucides et en fibres aux protéines d’origine animale, son régime alimentaire varié lui permet de prospérer dans un large panel d’environnements différents.
PAR A.T. HTTPS://WWW.LECHASSEURFRANCAIS.COM/AUTEUR/ANNABEL-TONNOIR 18 FÉV 2024 MIS À JOUR LE 18 FÉVRIER 2024
Nourriture du sanglier
Crédit photo : Shutterstock
Le sanglier (sus scrofa) est un animal omnivore doté d’habitudes alimentaires diverses et variées. Il ne semble pas être difficile quand il s’agit de se nourrir. En effet, le sanglier ne se refuse rien, il mange de tout.
Alors, voyons en détail ce que notre cher suidé aime particulièrement mettre dans son estomac.
Une préférence pour les aliments végétaux
Si le sanglier mange de tout, il semble tout de même avoir une nette préférence pour les végétaux. Selon une étude publiée par la revue Faune Sauvage, il semblerait que “la part des aliments d’origine végétale représente 98 % du total ingéré”. Ainsi, le sanglier se délecte principalement de végétaux tout au long de l’année.
Parmi les végétaux qu’il consomme, on retrouve des racines, des rhizomes, des feuilles, des graines, des champignons, et toutes sortes de plantes. Il affectionne tout particulièrement les légumineuses, les chênes verts, les hêtres, les châtaigniers, ainsi que diverses variétés de graminées. Les glands et les faînes font aussi partie de ses mets favoris.
En outre, les cultures agricoles représentent une source abondante de nourriture pour notre cher suidé. Le sanglier ne rechigne pas à saccager les champs pour assouvir sa faim. À l’aide de son puissant boutoir, il arrache les cultures pour s’en repaître. Les cultures les plus affectées par ces ravages sont essentiellement les céréales, telles que le maïs et le blé, mais aussi le colza, les pommes de terre, les haricots, les pois, les betteraves, etc. Aucune terre cultivée n’est à l’abri de ces intrusions destructrices.
Les protéines d’origine animale, un complément essentiel
Outre les végétaux, le sanglier ne délaisse pas les protéines d’origine animale. En effet, il peut se nourrir de charognes, d’insectes, de larves, etc. Ces éléments sont cruciaux pour son développement et sa survie. Il se tourne davantage vers ces aliments lorsque la végétation est moins abondante, c’est-à-dire en hiver.
En effet, le sanglier ne manque pas de se nourrir lorsqu’il rencontre un animal mort sur son chemin. En plus de se nourrir de charognes diverses, le sanglier ne dédaigne pas la chasse de petites proies pour satisfaire son appétit. Ainsi, il se délecte de lièvres, d’oiseaux, de reptiles, de petits rongeurs (souris), et bien d’autres encore. Il a même été démontré que dans certaines régions, telles que la Camargue, le sanglier tire profit de poissons morts.
En outre, avec son groin agile, il fouille le sol à la recherche de vers, de larves et de petits insectes (des coléoptères, notamment). Cela témoigne de son adaptabilité et de sa capacité à exploiter une grande variété de ressources alimentaires. Bien évidemment, les espèces ingérées dépendent de la situation géographique de l’animal.
L’appétit du sanglier est particulièrement insatiable. Il ne fait pas la fine bouche. Il s’octroie même le luxe de fouiller les poubelles de nos villes à la recherche de détritus comestibles.
En conclusion, le sanglier est un animal qui tire parti d’une grande diversité de sources alimentaires pour répondre à ses besoins nutritionnels. Des végétaux riches en glucides et en fibres aux protéines d’origine animale, son régime alimentaire varié lui permet de prospérer dans un large panel d’environnements différents.
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