https://www.chassepassion.net/actualite-de-la-chasse/insolites/une-amende-de-12-000e-requise-contre-loic-dombreval-pour-diffamation-envers-le-president-des-chasseurs/?fbclid=IwAR08mTpPtt_-rJ5WY0zNJJrgPbRSGzvT-AzDyEZd7r3aQx9mfCz8NtIkfJs
’affaire date du mois de mai 2020 mais n’est passée devant le tribunal correctionnel de Saint-Omer qu’en ce début de semaine. Il s’agit d’une plainte en diffamation déposée par le Président des chasseurs, Willy Schraen, contre Loïc Dombreval, député et président du groupe parlementaire « condition animale ».
Ce député, vétérinaire de formation, est bien connu pour ses attaques perpétuelles contre le monde cynégétique et s’est fait remarquer récemment pour avoir publié un tweet moralisateur sur la chasse du chamois en partageant une photo d’un bouquetin…
Dans l’affaire qui l’amenait devant le tribunal ce 4 janvier, il était question d’un autre tweet publié après que les écologistes et animalistes de tous bords aient détourné les paroles du Président de la Fédération Nationale des Chasseurs au sujet de la capture des chats lors d’un live sur Facebook.
Willy Schraen parlait alors d’une simple capture à plus de 300m des maisons comme le font de nombreuses associations de protection des chats en milieu urbain pour les faire stériliser, avant de les amener dans un refuge.
Loïc Dombreval s’était alors, lui aussi, empressé de publier sur twitter ce message sur le sujet : « la première recommandation de mon rapport de mission sur le bien-être des animaux de compagnie en France sera de changer urgemment le président de la Fédération nationale de chasse qui propose d’abattre tous les chats en balade à plus de 300 mètres de chez eux ».
Suite à ce message, Willy Schraen a reçu un flot considérable de menaces et avait du être placé sous protection policière. De son côté, l’avocat du député animaliste ne prend pas au sérieux la gravité de la situation et considère que le Président des chasseurs ne devrait pas « s’étonner de prendre des coups » dans le jeu politique qui les oppose.
Le Procureur du tribunal n’a pas du tout pris les choses à la légère si l’on considère la sanction qu’il requiert contre Loïc Dombreval. Il demande en effet 12.000€ d’amende contre le député rappelant l’impact du tweet cité précédemment : « les nombreuses menaces reçues par Willy Schraen, y compris en commentaire du tweet du député, avaient conduit à le placer sous protection policière » fait-il remarquer devant l’assistance.
Plusieurs personnes ont déjà été condamnées à des peines de prison dans cette affaire notamment pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre du Président de la FNC, des peines qui avaient été commuées en appel à de simples stages de citoyenneté par le tribunal de Douai.
Le jugement est pour le moment en délibéré et il sera connu au début du mois de février.
’affaire date du mois de mai 2020 mais n’est passée devant le tribunal correctionnel de Saint-Omer qu’en ce début de semaine. Il s’agit d’une plainte en diffamation déposée par le Président des chasseurs, Willy Schraen, contre Loïc Dombreval, député et président du groupe parlementaire « condition animale ».
Ce député, vétérinaire de formation, est bien connu pour ses attaques perpétuelles contre le monde cynégétique et s’est fait remarquer récemment pour avoir publié un tweet moralisateur sur la chasse du chamois en partageant une photo d’un bouquetin…
Dans l’affaire qui l’amenait devant le tribunal ce 4 janvier, il était question d’un autre tweet publié après que les écologistes et animalistes de tous bords aient détourné les paroles du Président de la Fédération Nationale des Chasseurs au sujet de la capture des chats lors d’un live sur Facebook.
Willy Schraen parlait alors d’une simple capture à plus de 300m des maisons comme le font de nombreuses associations de protection des chats en milieu urbain pour les faire stériliser, avant de les amener dans un refuge.
Loïc Dombreval s’était alors, lui aussi, empressé de publier sur twitter ce message sur le sujet : « la première recommandation de mon rapport de mission sur le bien-être des animaux de compagnie en France sera de changer urgemment le président de la Fédération nationale de chasse qui propose d’abattre tous les chats en balade à plus de 300 mètres de chez eux ».
Suite à ce message, Willy Schraen a reçu un flot considérable de menaces et avait du être placé sous protection policière. De son côté, l’avocat du député animaliste ne prend pas au sérieux la gravité de la situation et considère que le Président des chasseurs ne devrait pas « s’étonner de prendre des coups » dans le jeu politique qui les oppose.
Le Procureur du tribunal n’a pas du tout pris les choses à la légère si l’on considère la sanction qu’il requiert contre Loïc Dombreval. Il demande en effet 12.000€ d’amende contre le député rappelant l’impact du tweet cité précédemment : « les nombreuses menaces reçues par Willy Schraen, y compris en commentaire du tweet du député, avaient conduit à le placer sous protection policière » fait-il remarquer devant l’assistance.
Plusieurs personnes ont déjà été condamnées à des peines de prison dans cette affaire notamment pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre du Président de la FNC, des peines qui avaient été commuées en appel à de simples stages de citoyenneté par le tribunal de Douai.
Le jugement est pour le moment en délibéré et il sera connu au début du mois de février.