http://www.leparisien.fr/oise-60/oise-ces-vols-d-armes-a-feu-qui-alarment-les-chasseurs-12-11-2019-8191380.php?utm_campaign=facebook_partage&utm_medium=social&fbclid=IwAR3SKh-wW3ST-EWMapSo96jgNXZCA9EPtB9vJIFhaKlzTYTLAMVxJeSfvTI
C'est un phénomène qui inquiète chasseurs et gendarmes de l'Oise. Depuis le début de la saison, en septembre, la fédération des chasseurs du département observe « une recrudescence de vol d'armes », au cours de parties de chasse, mais surtout aux domiciles.
Dans le courant du mois d'octobre, une tentative d'effraction a ainsi eu lieu chez un chasseur, à Lieuvillers. Une carabine a par ailleurs été volée dans un véhicule à Tricot, et une autre dérobée dans une maison à Cernoy.
« Niveau d'alerte inhabituel »
« Il y a eu plusieurs vols récurrents, précise-t-on du côté de la Fédération des chasseurs de l'Oise. C'est la gendarmerie qui a souhaité nous alerter sur ce phénomène. C'est un problème qui a toujours existé mais qui est aujourd'hui mieux identifié, notamment grâce à notre collaboration dans le cadre des chasseurs vigilants. »
Depuis le 1er janvier, selon la gendarmerie, au moins cinq fusils ou carabines ont été dérobés au sein de véhicules de chasseurs ; 90 armes à feu, dont 25 identifiées comme des armes de chasse, ont par ailleurs été volées sur une trentaine de cambriolages de domiciles.
« Cela a toujours existé mais nous avons cette année un niveau d'alerte inhabituel, même si le phénomène est difficile à quantifier, souffle Guy Harlé d'Ophove, patron des chasseurs dans l'Oise. Mieux vaut prévenir que guérir. Alors on demande d'être extrêmement vigilants et surtout on porte plainte systématiquement. Il ne faudrait pas que notre responsabilité soit engagée. Une arme n'est pas un stylo à bille. On doit avoir un comportement responsable. »
Ces derniers jours, la fédération s'est ainsi fendue d'un mail en forme d'appel à la vigilance à destination des quelque 17 113 détenteurs d'un permis dans l'Oise.
« Ils sont repartis au quart de tour »
« Ne laissez pas vos armes à la vue dans vos véhicules et placez-les dans le coffre, insiste la fédération. Au domicile, placez les armes dans des coffres-forts ou des armoires fortes adaptées. À défaut, démontez une pièce essentielle de celle-ci afin de la rendre immédiatement inutilisable. Dans tous les cas, les armes doivent être déchargées afin d'éviter leur usage par des tiers. »
Les vols peuvent aussi intervenir au cours de parties de chasse, lorsque les véhicules sont laissés sans surveillance, en lisière de forêt. « Je l'ai constaté moi-même lors d'une chasse dans le Valois, raconte Julien Closier, le coordinateur des formations à la fédération des chasseurs. On les a vus arriver en voiture et se garer à proximité du véhicule. Quand ils se sont aperçus qu'un chasseur était resté sur le parking, ils n'ont pas demandé leur reste et sont repartis au quart de tour. Leur plaque était immatriculée en région parisienne et on pense qu'ils cherchaient sans doute des armes. »
« Un danger potentiel »
« On est plus sur des vols d'opportunité que sur un individu qui se constituerait un véritable arsenal, tempère le colonel Tugdual Vieillard-Baron, patron des gendarmes dans le département. Les armes sont des choses qui se revendent bien. Mais on ne peut qu'appuyer cet appel à la vigilance. Un fusil de chasse dans la nature, c'est toujours un danger potentiel et il ne faudrait pas qu'il se retrouve entre de mauvaises mains. »
En cas de vol d'arme, d'un élément de l'arme ou de munitions des catégories A, B ou C, le chasseur lésé doit effectuer « immédiatement » une déclaration au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie. Déclaration dans laquelle il convient de détailler les circonstances du vol et de donner la marque, le modèle, le calibre et le numéro de série de l'arme. Un récépissé de déclaration de perte ou de vol est alors remis.
C'est un phénomène qui inquiète chasseurs et gendarmes de l'Oise. Depuis le début de la saison, en septembre, la fédération des chasseurs du département observe « une recrudescence de vol d'armes », au cours de parties de chasse, mais surtout aux domiciles.
Dans le courant du mois d'octobre, une tentative d'effraction a ainsi eu lieu chez un chasseur, à Lieuvillers. Une carabine a par ailleurs été volée dans un véhicule à Tricot, et une autre dérobée dans une maison à Cernoy.
« Niveau d'alerte inhabituel »
« Il y a eu plusieurs vols récurrents, précise-t-on du côté de la Fédération des chasseurs de l'Oise. C'est la gendarmerie qui a souhaité nous alerter sur ce phénomène. C'est un problème qui a toujours existé mais qui est aujourd'hui mieux identifié, notamment grâce à notre collaboration dans le cadre des chasseurs vigilants. »
Depuis le 1er janvier, selon la gendarmerie, au moins cinq fusils ou carabines ont été dérobés au sein de véhicules de chasseurs ; 90 armes à feu, dont 25 identifiées comme des armes de chasse, ont par ailleurs été volées sur une trentaine de cambriolages de domiciles.
« Cela a toujours existé mais nous avons cette année un niveau d'alerte inhabituel, même si le phénomène est difficile à quantifier, souffle Guy Harlé d'Ophove, patron des chasseurs dans l'Oise. Mieux vaut prévenir que guérir. Alors on demande d'être extrêmement vigilants et surtout on porte plainte systématiquement. Il ne faudrait pas que notre responsabilité soit engagée. Une arme n'est pas un stylo à bille. On doit avoir un comportement responsable. »
Ces derniers jours, la fédération s'est ainsi fendue d'un mail en forme d'appel à la vigilance à destination des quelque 17 113 détenteurs d'un permis dans l'Oise.
« Ils sont repartis au quart de tour »
« Ne laissez pas vos armes à la vue dans vos véhicules et placez-les dans le coffre, insiste la fédération. Au domicile, placez les armes dans des coffres-forts ou des armoires fortes adaptées. À défaut, démontez une pièce essentielle de celle-ci afin de la rendre immédiatement inutilisable. Dans tous les cas, les armes doivent être déchargées afin d'éviter leur usage par des tiers. »
Les vols peuvent aussi intervenir au cours de parties de chasse, lorsque les véhicules sont laissés sans surveillance, en lisière de forêt. « Je l'ai constaté moi-même lors d'une chasse dans le Valois, raconte Julien Closier, le coordinateur des formations à la fédération des chasseurs. On les a vus arriver en voiture et se garer à proximité du véhicule. Quand ils se sont aperçus qu'un chasseur était resté sur le parking, ils n'ont pas demandé leur reste et sont repartis au quart de tour. Leur plaque était immatriculée en région parisienne et on pense qu'ils cherchaient sans doute des armes. »
« Un danger potentiel »
« On est plus sur des vols d'opportunité que sur un individu qui se constituerait un véritable arsenal, tempère le colonel Tugdual Vieillard-Baron, patron des gendarmes dans le département. Les armes sont des choses qui se revendent bien. Mais on ne peut qu'appuyer cet appel à la vigilance. Un fusil de chasse dans la nature, c'est toujours un danger potentiel et il ne faudrait pas qu'il se retrouve entre de mauvaises mains. »
En cas de vol d'arme, d'un élément de l'arme ou de munitions des catégories A, B ou C, le chasseur lésé doit effectuer « immédiatement » une déclaration au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie. Déclaration dans laquelle il convient de détailler les circonstances du vol et de donner la marque, le modèle, le calibre et le numéro de série de l'arme. Un récépissé de déclaration de perte ou de vol est alors remis.