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Mardi, le tribunal d'Amiens a condamné à trois mois de prison avec sursis
Jérémy D., 21 ans, de Port-le-Grand, et son comparse Mike V., 24 ans, originaire
de la région parisienne, à trois mois de prison avec sursis et 200€ d'amende.
Les jeunes gens ont été reconnus coupables d'avoir volé le 16 avril, à
Noyelles-sur-Mer, sur la côte picarde, onze volatiles au préjudice d'un
... chasseur.
Les oies rieuses, canards siffleurs et chipots ainsi que sarcelles étaient
des appelants, que les chasseurs élèvent patiemment puis placent face aux huttes
afin qu'ils appellent-comme leur nom l'indique - leurs congénères. Leur valeur
n'est pas minime: ainsi, on estime, facture à l'appui, que les onze bêtes volées
à Noyelles coûtaient 1105€.
Le chasseur «attaché à ses deux oie
Le 18avril, les deux jeunes gens ont été trop gourmands: ils sont entrés par
effraction dans la même propriété pour compléter leur tableau de chasse. Là, ils
sont tombés sur le fils de la maison qui n'a pas hésité à user de son fusil de
chasse. Les deux garçons se sont enfuis ventre à terre et se sont faits
interpeller le lendemain en reprenant possession de leur véhicule.
«Ils sont absents, ce qui prouve le peu de cas qu'ils font de la justice
et de la victime», accuse l'avocate de ce dernier, qui fait état de
préjudices matériel et moral, au motif que son client «était attaché
notamment aux deux oies qui le suivaient tous les matins depuis dix ans».
«S'ils ne sont pas là, c'est qu'ils ont peur, car depuis ce jour, ils
subissent des menaces de mort sur internet», intervient Me Marc Blondet. Et
d'ironiser sur l'attachement «à des volatiles qui servent d'appâts pour
truffer de plomb d'autres petits oiseaux».
Jérémy D., 21 ans, de Port-le-Grand, et son comparse Mike V., 24 ans, originaire
de la région parisienne, à trois mois de prison avec sursis et 200€ d'amende.
Les jeunes gens ont été reconnus coupables d'avoir volé le 16 avril, à
Noyelles-sur-Mer, sur la côte picarde, onze volatiles au préjudice d'un
... chasseur.
Les oies rieuses, canards siffleurs et chipots ainsi que sarcelles étaient
des appelants, que les chasseurs élèvent patiemment puis placent face aux huttes
afin qu'ils appellent-comme leur nom l'indique - leurs congénères. Leur valeur
n'est pas minime: ainsi, on estime, facture à l'appui, que les onze bêtes volées
à Noyelles coûtaient 1105€.
Le chasseur «attaché à ses deux oie
Le 18avril, les deux jeunes gens ont été trop gourmands: ils sont entrés par
effraction dans la même propriété pour compléter leur tableau de chasse. Là, ils
sont tombés sur le fils de la maison qui n'a pas hésité à user de son fusil de
chasse. Les deux garçons se sont enfuis ventre à terre et se sont faits
interpeller le lendemain en reprenant possession de leur véhicule.
«Ils sont absents, ce qui prouve le peu de cas qu'ils font de la justice
et de la victime», accuse l'avocate de ce dernier, qui fait état de
préjudices matériel et moral, au motif que son client «était attaché
notamment aux deux oies qui le suivaient tous les matins depuis dix ans».
«S'ils ne sont pas là, c'est qu'ils ont peur, car depuis ce jour, ils
subissent des menaces de mort sur internet», intervient Me Marc Blondet. Et
d'ironiser sur l'attachement «à des volatiles qui servent d'appâts pour
truffer de plomb d'autres petits oiseaux».
