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Une autre actualité peu encourageante est venue marquer l’actualité politico-cynégétique. Le 29 février dernier, Ségolène Royal a nommé un certain Christophe Aubel, directeur de la phase d’installation de l’Agence française pour la biodiversité. A 54 ans, cet homme issu du milieu associatif n’est pas un nouveau venu dans le microcosme des professionnels de la gestion de la nature. Administrateur de France Nature Environnement (FNE) et vice-président du comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il est surtout l’ancien directeur emblématique de l’Association Humanité et Biodiversité. C’est là où le bât blesse, puisque cette association présidée par Hubert Reeves est née des cendres du triste Rassemblement des Opposants à la Chasse (ROC). Décidemment les pieds de nez aux chasseurs se multiplient. Selon le second rapport de préfiguration, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) - comme l'Office national des forêts (ONF) - n'est pas inclus dans cette agence. Cette nomination obscurcit encore un peu plus le tableau et devrait attiser la colère des fédérations des chasseurs, toujours hors-jeu pour le moment.
« S’il avait eu une sensibilité anti-cynégétique, il n’aurait jamais obtenu le poste, a déclaré notre vieil « ami » Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de Protection des Oiseaux avant de saluer cette nomination. »
Allons Monsieur Bougrain-Dubourg, on ne peut être directeur d’une association clairement opposée à la chasse sans avoir de sensibilité anti-cynégétique. De plus, Christophe Aubel est, selon le communiqué de Ségolène Royal, parrainé par Hubert Reeves en personne dont les attaques envers la chasse et le piégeage sont régulières. Suite aux interrogations suscitées par sa nomination Christophe Aubel a déclaré être un homme de consensus et non pas un cowboy. Nous verrons bien, mais il est certain que les chasseurs et les piégeurs de France n’ont pas envie d’être pris en chasse comme l’ont été les indiens.
