François avait 49 ans et en bon Girondin qui se respecte il vouait sa vie à la chasse du gibier d’eau. Le sauvaginier est décédé il y a un peu plus d’une semaine des suites d’une leptospirose, vraisemblablement contractée à la tonne.
Selon l’excellent quotidien Sud-Ouest, les chasseurs connaissent et redoutent à la fois cette maladie véhiculée par l’urine des rongeurs. C’est pourquoi de nombreux chiens de chasse sont vaccinés contre la leptospirose, même si cette injection n’a rien d’obligatoire. Elle ne concerne pas leurs maîtres.
La maladie, d’apparition brutale, est marquée par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires et céphalées. Administré précocement, le traitement curatif adéquat suffit. Mais jeudi 21 novembre, François est ressorti de chez le médecin avec une ordonnance « pour une bonne grippe », révèle son beau-frère, Jean-Marc. Hélas, après trois jours de médicaments prescrits, le quadragénaire n’allait pas mieux. Il a été hospitalisé à Libourne, où il est décédé le dimanche. « Il est mort de sa passion, c’est terrible », commente son beau-frère, qui estime que l’information ne circule pas assez. La famille du défunt souhaite en effet alerter la population sur le danger de l’exposition à la leptospirose.
Les rongeurs constituent en effet le réservoir bactérien de la leptospirose. La transmission accidentelle à l’homme a souvent lieu par contact de la peau lésée ou d’une muqueuse avec l’urine de rats ou ragondins porteurs de l’infection, ou une eau infectée.
À la tonne, François, comme les autres chasseurs de gibier d’eau, s’est donc retrouvé potentiellement exposé, de nuit, dans un environnement humide contaminé. Les fédérations départementales des chasseurs, comme celle de la Gironde, abordent la leptospirose lors de formations, à commencer par celle, initiale, au permis de chasser. « La simple manipulation du gibier doit être faite avec précaution », rappelle Nicolas Diot de la FDC 33, « parce que c’est un animal sauvage ».
« Même si les habitudes de chasse sont tenaces, la régulation des rongeurs et le port de gants sont les principales précautions à prendre », explique Eddie Puyjalon, délégué pour la Gironde de CPNT, qui pointe clairement les ragondins du doigt.
L’équipe de www.noschasses.fr présente ses plus sincères condoléances à la famille de ce passionné et invite les sauvaginiers de France à la plus grande prudence.
Source : Sud-Ouest
http://www.noschasses.fr/content/gironde-la-leptospirose-emporte-un-sauvaginier
Selon l’excellent quotidien Sud-Ouest, les chasseurs connaissent et redoutent à la fois cette maladie véhiculée par l’urine des rongeurs. C’est pourquoi de nombreux chiens de chasse sont vaccinés contre la leptospirose, même si cette injection n’a rien d’obligatoire. Elle ne concerne pas leurs maîtres.
La maladie, d’apparition brutale, est marquée par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires et céphalées. Administré précocement, le traitement curatif adéquat suffit. Mais jeudi 21 novembre, François est ressorti de chez le médecin avec une ordonnance « pour une bonne grippe », révèle son beau-frère, Jean-Marc. Hélas, après trois jours de médicaments prescrits, le quadragénaire n’allait pas mieux. Il a été hospitalisé à Libourne, où il est décédé le dimanche. « Il est mort de sa passion, c’est terrible », commente son beau-frère, qui estime que l’information ne circule pas assez. La famille du défunt souhaite en effet alerter la population sur le danger de l’exposition à la leptospirose.
Les rongeurs constituent en effet le réservoir bactérien de la leptospirose. La transmission accidentelle à l’homme a souvent lieu par contact de la peau lésée ou d’une muqueuse avec l’urine de rats ou ragondins porteurs de l’infection, ou une eau infectée.
À la tonne, François, comme les autres chasseurs de gibier d’eau, s’est donc retrouvé potentiellement exposé, de nuit, dans un environnement humide contaminé. Les fédérations départementales des chasseurs, comme celle de la Gironde, abordent la leptospirose lors de formations, à commencer par celle, initiale, au permis de chasser. « La simple manipulation du gibier doit être faite avec précaution », rappelle Nicolas Diot de la FDC 33, « parce que c’est un animal sauvage ».
« Même si les habitudes de chasse sont tenaces, la régulation des rongeurs et le port de gants sont les principales précautions à prendre », explique Eddie Puyjalon, délégué pour la Gironde de CPNT, qui pointe clairement les ragondins du doigt.
L’équipe de www.noschasses.fr présente ses plus sincères condoléances à la famille de ce passionné et invite les sauvaginiers de France à la plus grande prudence.
Source : Sud-Ouest
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