158 sangliers tués en une matinée à la Croix-aux-Bois : un chasseur écœuré témoigne
La nouvelle n’a pas tardé à se propager aux alentours de La-Croix-aux-Bois suite au record de la battue de mercredi dernier, en forêt domaniale. « Il n’y a plus aucun respect de l’animal, ça ne doit pas se reproduire », confie un chasseur qui a assisté au « carnage ».
La nouvelle n’a pas tardé à se propager aux alentours de La-Croix-Aux-Bois suite au record de la battue de mercredi dernier. Un groupe de 84 chasseurs, membres de l'Amicale de la chasse du chêne paté, est parvenu à concentrer un nombre record de sangliers sur un terrain de 30 hectares, loué à l’ONF, en forêt domaniale. Après avoir tiré près de 300 coups de carabine, ils ont abattu 158 sangliers en une seule matinée. Pour certains, c’est allé beaucoup trop loin. « Il n’y a plus aucun respect de l’animal, ça ne doit pas se reproduire », confie un chasseur écœuré qui était présent sur les lieux. Il prend la parole pour décrire « un véritable carnage. Dans le lot, certaines bêtes sont sûrement parties blessées, d’autres n’ont pas été retrouvés, une partie du gibier était inexploitable. Il n’y avait pas d’honneur ».
« En termes de sécurité, c’était limite »
Selon cet amoureux de la chasse, habitué à ce que les grandes battues « ne dépassent pas 30 ou 40 sangliers », de telles proportions ne devraient pas être permises. « Il n’y a probablement rien d’illégal. Mais c’était ridicule. Nous sommes la risée des gens, catastrophés, qui ont entendu parler de cette partie de chasse. Et en termes de sécurité, c’était limite. D’ailleurs, cela s’est passé juste à côté de Grandpré, où a eu lieu le dernier accident de chasse qui a coûté la vie à un chasseur, rappelle-t-il. Si je prends la parole, c’est pour que cela ne se reproduise plus. »
Ni la mairie, ni la gendarmerie ne sont au courant de cette partie de chasse. Et le président de la fédération, Jean-Pol Gambier, temporise : « Je dois prendre connaissance de ce qu’il s’est passé exactement ».
Le président d’une autre association privée de chasseurs de la Croix-aux-Bois, Jean-Michel Delahaut, confie avoir également entendu parler de cette partie de chasse hors du commun. « Si c’est vrai, je ne cautionne pas. Ce n’est pas tolérable ».
La nouvelle n’a pas tardé à se propager aux alentours de La-Croix-aux-Bois suite au record de la battue de mercredi dernier, en forêt domaniale. « Il n’y a plus aucun respect de l’animal, ça ne doit pas se reproduire », confie un chasseur qui a assisté au « carnage ».
La nouvelle n’a pas tardé à se propager aux alentours de La-Croix-Aux-Bois suite au record de la battue de mercredi dernier. Un groupe de 84 chasseurs, membres de l'Amicale de la chasse du chêne paté, est parvenu à concentrer un nombre record de sangliers sur un terrain de 30 hectares, loué à l’ONF, en forêt domaniale. Après avoir tiré près de 300 coups de carabine, ils ont abattu 158 sangliers en une seule matinée. Pour certains, c’est allé beaucoup trop loin. « Il n’y a plus aucun respect de l’animal, ça ne doit pas se reproduire », confie un chasseur écœuré qui était présent sur les lieux. Il prend la parole pour décrire « un véritable carnage. Dans le lot, certaines bêtes sont sûrement parties blessées, d’autres n’ont pas été retrouvés, une partie du gibier était inexploitable. Il n’y avait pas d’honneur ».
« En termes de sécurité, c’était limite »
Selon cet amoureux de la chasse, habitué à ce que les grandes battues « ne dépassent pas 30 ou 40 sangliers », de telles proportions ne devraient pas être permises. « Il n’y a probablement rien d’illégal. Mais c’était ridicule. Nous sommes la risée des gens, catastrophés, qui ont entendu parler de cette partie de chasse. Et en termes de sécurité, c’était limite. D’ailleurs, cela s’est passé juste à côté de Grandpré, où a eu lieu le dernier accident de chasse qui a coûté la vie à un chasseur, rappelle-t-il. Si je prends la parole, c’est pour que cela ne se reproduise plus. »
Ni la mairie, ni la gendarmerie ne sont au courant de cette partie de chasse. Et le président de la fédération, Jean-Pol Gambier, temporise : « Je dois prendre connaissance de ce qu’il s’est passé exactement ».
Le président d’une autre association privée de chasseurs de la Croix-aux-Bois, Jean-Michel Delahaut, confie avoir également entendu parler de cette partie de chasse hors du commun. « Si c’est vrai, je ne cautionne pas. Ce n’est pas tolérable ».