bécassines

ONCFS

10 mai, 15:30

[Recherche & expertise]

37 bécassines des marais équipées de balises GPS/Argos

Dans le cadre d’un partenariat entre l'ONCFS et le Club International des Chasseurs de Bécassines (CICB), 37 bécassines des marais viennent de nouveau d’être équipées de balises GPS/Argos.

Ce projet a pour objectif d’accroître les connaissances sur l’origine géographique et les modalités de migration des bécassines des marais séjournant en France. Près de 80 oiseaux ont été équipés depuis 2017.

Cette année, 10 sites de captures ont été sélectionnés pour représenter au mieux la population hexagonale : la Somme, l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Vendée, la Charente, la Gironde, le Loiret, la Lozère, le Cantal et les Bouches-du-Rhône.

Les balises sont programmées pour fournir 70 à 80 localisations GPS. Le rythme des localisations a été accentué sur la migration prénuptiale, mais nous devrions également récolter des informations sur les sites de nidification.

A la mi-avril, plusieurs oiseaux avaient déjà entamé leur migration vers leurs sites de nidification. Vous pouvez suivre leurs déplacements ici : http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/becassine/Sanstitre-1.html

Les opérations de terrain ont eu lieu en collaboration avec les bagueurs du Réseau Bécassines ONCFS/FNC/FDC/CICB qui ont apporté toutes leurs connaissances et expertises sur les sites de captures.


https://www.facebook.com/562116777158663/videos/2248235015213371/

Ça va être passionnant ça!!
C est pour moi un oiseau très énigmatique ....

Surtout quand il se pose sur les bagnoles

elles en font du chemin !

encore une bonne initiative

Amusant celle qui s est posé au bois de Vincennes .

ça c'est une autre étude

bécassine - oiseau record

La Bécassine a montré qu'elle avait une forte nature migratoire, en arrivant à couvrir de longues distances, en très peu de temps et sans arrêt (ou peu) pendant ses "Trasvolate".

D'une étude suédoise, à travers l'application de tag gps à 19 individus, il a été déduit que les vols d'automne ont couvert une distance de :

5500 km, en 64 heures (3 jours), à une vitesse moyenne de 90 km / h.

Fonte : Journal de la biologie aviaire
Image SAT : https://www.google.com/…/migration-great-snipe-gallina…/amp/



La migration de la bécassine (Gallinago media): variations intrigantes sur un grand thème
Publié le 28/05/2016 par North African Birds
Lindström, Å., T. Alerstam, P. Bahlenberg, R. Ekblom, JW Fox, J. Råghall et RHG (2016). La migration de la grande bécasse Gallinago media: variations intrigantes sur un grand thème . Journal of Avian Biology 47: 321–334.
Accès gratuit (maintenant)

Abstrait:

La migration de la grande bécassine Gallinago media était auparavant mal connue. Trois pistes en 2010 suggéraient un comportement migratoire remarquable, notamment des vols longs et rapides sans escale. Nous présentons ici le modèle de migration de grands snipes mâles suédois, basé sur 19 individus suivis par des géolocalisateurs au niveau de la lumièredans quatre années différentes. Environ la moitié des oiseaux ont fait escale dans le nord de l'Europe au début de l'automne. Ils ont quitté la zone de reproduction 15 jours plus tôt que ceux qui se dirigeaient directement vers le sud du Sahara, suggérant deux stratégies de migration automnale distinctes. Les vols transsahariens d'automne avaient une longueur moyenne de 5500 km, une durée de 64 h et une vitesse sol de 25 ms − 1 (90 km h − 1). L’arrivée dans la zone sahélienne de l’Afrique de l’Ouest a coïncidé avec la saison des pluies, et les oiseaux sont restés en moyenne trois semaines. Les oiseaux sont arrivés dans leurs aires d'hivernage autour des tronçons inférieurs du fleuve Congo à la fin du mois de septembre et sont restés sept mois. Au printemps, les grands snipes effectuaient des vols transsahariens d'une longueur et d'une vitesse similaires à celles de l'automne, mais la migration restante à travers l'Europe orientale était particulièrement lente. Tous les oiseaux sont revenus sur les lieux de reproduction dans la semaine qui a suivi mi-mai. Le cycle annuel était caractérisé par une synchronisation temporelle détendue entre les individus pendant la période automne-hiver, avec une variation maximale à l'arrivée dans l'aire d'hivernage. La synchronisation a augmenté au printemps, avec une variation de temps minimale à l'arrivée dans l'aire de reproduction. Cela donne à penser que la date d'arrivée dans l'aire de reproduction fait l'objet d'une sélection fortement stabilisante, alors qu'il est possible de faire preuve de plus de flexibilité en automne et d'arriver dans l'aire d'hivernage. Les détails des vols rapides sans escale restent à élucider, mais l'identification des principales aires de repos et d'hivernage est importante pour les futurs travaux de conservation de cette espèce d'oiseau figurant sur la liste rouge. Le cycle annuel était caractérisé par une synchronisation temporelle détendue entre les individus pendant la période automne-hiver, avec une variation maximale à l'arrivée dans l'aire d'hivernage. La synchronisation a augmenté au printemps, avec une variation de temps minimale à l'arrivée dans l'aire de reproduction. Cela donne à penser que la date d'arrivée dans l'aire de reproduction fait l'objet d'une sélection fortement stabilisante, alors qu'il est possible de faire preuve de plus de flexibilité en automne et d'arriver dans l'aire d'hivernage. Les détails des vols rapides sans escale restent à élucider, mais l'identification des principales aires de repos et d'hivernage est importante pour les futurs travaux de conservation de cette espèce d'oiseau figurant sur la liste rouge. Le cycle annuel était caractérisé par une synchronisation temporelle détendue entre les individus pendant la période automne-hiver, avec une variation maximale à l'arrivée dans l'aire d'hivernage. La synchronisation a augmenté au printemps, avec une variation de temps minimale à l'arrivée dans l'aire de reproduction. Cela donne à penser que la date d'arrivée dans l'aire de reproduction fait l'objet d'une sélection fortement stabilisante, alors qu'il est possible de faire preuve de plus de flexibilité en automne et d'arriver dans l'aire d'hivernage. Les détails des vols rapides sans escale restent à élucider, mais l'identification des principales aires de repos et d'hivernage est importante pour les futurs travaux de conservation de cette espèce d'oiseau figurant sur la liste rouge. Cela donne à penser que la date d'arrivée dans l'aire de reproduction fait l'objet d'une sélection fortement stabilisante, alors qu'il est possible de faire preuve de plus de flexibilité en automne et d'arriver dans l'aire d'hivernage. Les détails des vols rapides sans escale restent à élucider, mais l'identification des principales aires de repos et d'hivernage est importante pour les futurs travaux de conservation de cette espèce d'oiseau figurant sur la liste rouge. Cela donne à penser que la date d'arrivée dans l'aire de reproduction fait l'objet d'une sélection fortement stabilisante, alors qu'il est possible de faire preuve de plus de flexibilité en automne et d'arriver dans l'aire d'hivernage. Les détails des vols rapides sans escale restent à élucider, mais l'identification des principales aires de repos et d'hivernage est importante pour les futurs travaux de conservation de cette espèce d'oiseau figurant sur la liste rouge.

Hallucinant

Tout passe à l'est, ché du brun.

Dans la manche où je chasse suffit de voir à quel ritme elles arrivent et elles réparent pour se rendre compte de leur potentiel migratoir.
D ailleurs pour moi c est un très bon indicateur pour prévoir les migrations de canards.
Mes potes de la baie des veys m en ont souvent fait là démonstration

Et quel pied de les entendre partir vers 5 ou 6 h du mat quand t es au guichette.ca réveille