Le ministre de la Transition écologique et solidaire a donné hier la liste de quatre nouveaux parcs en France, dont celui du Médoc. Une bonne nouvelle pour le territoire.
Au nombre de 51 actuellement, 55 d’ici fin 2018, les parcs naturels régionaux (PNR) sont des « outils essentiels dans la protection du patrimoine naturel et culturel », a souligné jeudi Nicolas Hulot à l’occasion du 50e anniversaire de leur fédération.
Les parcs sont « un outil qui a fait la démonstration de son utilité », a déclaré le ministre de la Transition écologique en présence de représentants de la région Île-de-France, de la Fédération des parcs naturels régionaux de France (FPNRF) et de Régions de France.
Le réseau des parcs doit s’enrichir dans les mois à venir de quatre nouveaux territoires : Baie de Somme-Picardie maritime (Hauts-de-France), Sainte-Baume (Paca), Aubrac (Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie) et Médoc (Nouvelle-Aquitaine). « Des territoires à dominante rurale dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de qualité exceptionnelle mais dont l’équilibre reste fragile », selon la fédération.
Un projet porté depuis dix ans
« Les parcs naturels régionaux sont amenés aujourd’hui plus encore à jouer un rôle clé » dans la transition écologique et solidaire, a ajouté le ministre. Ils ont notamment pour mission la protection et la gestion du patrimoine naturel, culturel et paysager, l’aménagement du territoire, le développement économique et social, l’éducation et l’information. Nicolas Hulot a par ailleurs appelé à la « mobilisation » contre l’érosion de la biodiversité, « deuxième grande plaie de notre siècle », après le changement climatique.
Le projet médocain est défendu depuis dix ans par la plupart des élus locaux, dont Henri Sabarot le président du Pays Médoc qui accompagne sa création. Il indiquait il y a quelques jours à « Sud Ouest » que « trois grandes idées animent le projet : une presqu’île évolutive qui accorde les activités avec les dynamiques naturelles. Un PNR doit protéger mais aussi être un outil de développement économique. La deuxième idée forte est d’avoir un territoire solidaire qui prend soin de ses équilibres pour renforcer son essor. On a un volet social important. Le troisième point est que le Médoc est un territoire qui doit organiser une relation équilibrée avec la métropole bordelaise. Tout cela figure dans la charte. Il y a eu une très large concertation avec les forces vives du territoire. Mais ce n’est pas un sanctuaire. Il ne faut pas le confondre avec un parc national. »
Seule incongruité : l’enquête publique sur ce parc, qui permet aux habitants de donner leur avis, a été ouverte début octobre et se poursuit jusqu’au 3 novembre. Mais Nicolas Hulot n’a visiblement que faire de cet avis.
Au nombre de 51 actuellement, 55 d’ici fin 2018, les parcs naturels régionaux (PNR) sont des « outils essentiels dans la protection du patrimoine naturel et culturel », a souligné jeudi Nicolas Hulot à l’occasion du 50e anniversaire de leur fédération.
Les parcs sont « un outil qui a fait la démonstration de son utilité », a déclaré le ministre de la Transition écologique en présence de représentants de la région Île-de-France, de la Fédération des parcs naturels régionaux de France (FPNRF) et de Régions de France.
Le réseau des parcs doit s’enrichir dans les mois à venir de quatre nouveaux territoires : Baie de Somme-Picardie maritime (Hauts-de-France), Sainte-Baume (Paca), Aubrac (Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie) et Médoc (Nouvelle-Aquitaine). « Des territoires à dominante rurale dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de qualité exceptionnelle mais dont l’équilibre reste fragile », selon la fédération.
Un projet porté depuis dix ans
« Les parcs naturels régionaux sont amenés aujourd’hui plus encore à jouer un rôle clé » dans la transition écologique et solidaire, a ajouté le ministre. Ils ont notamment pour mission la protection et la gestion du patrimoine naturel, culturel et paysager, l’aménagement du territoire, le développement économique et social, l’éducation et l’information. Nicolas Hulot a par ailleurs appelé à la « mobilisation » contre l’érosion de la biodiversité, « deuxième grande plaie de notre siècle », après le changement climatique.
Le projet médocain est défendu depuis dix ans par la plupart des élus locaux, dont Henri Sabarot le président du Pays Médoc qui accompagne sa création. Il indiquait il y a quelques jours à « Sud Ouest » que « trois grandes idées animent le projet : une presqu’île évolutive qui accorde les activités avec les dynamiques naturelles. Un PNR doit protéger mais aussi être un outil de développement économique. La deuxième idée forte est d’avoir un territoire solidaire qui prend soin de ses équilibres pour renforcer son essor. On a un volet social important. Le troisième point est que le Médoc est un territoire qui doit organiser une relation équilibrée avec la métropole bordelaise. Tout cela figure dans la charte. Il y a eu une très large concertation avec les forces vives du territoire. Mais ce n’est pas un sanctuaire. Il ne faut pas le confondre avec un parc national. »
Seule incongruité : l’enquête publique sur ce parc, qui permet aux habitants de donner leur avis, a été ouverte début octobre et se poursuit jusqu’au 3 novembre. Mais Nicolas Hulot n’a visiblement que faire de cet avis.