Bonjour à toutes et à tous,
Vous trouvez ci-joint un argumentaire afin de contrer les opposants à la chasse le dimanche.
Je vous remercie d’en faire autant et de relayer au maximum en créant du buzz tout le week-end.
En texte d’accroche :
Les opposants à la chasse le dimanche mentent et trompent l’opinion publique.
Réponses à ceux qui veulent interdire la chasse le dimanche.
Merci pour votre compréhension et belle journée,
Cordialement
Dany BARTEAU Président de l'A.D.G.P.L.A. tél. 06 88 48 05 89
Réponses à ceux qui veulent
interdire la chasse le dimanche
Le seul loisir qui blesse et tue fréquemment des personnes ni pratiquantes, ni
spectatrices/ On déplore tous les ans environ 150 accidents : les non-chasseurs
sont régulièrement concernés
Les chiffres annoncés sont faux, la grande majorité des personnes blessées ou
tuées sont des chasseurs. Selon l’ONCFS, établissement public qui gère les
statistiques, sur la saison 2014-2015, 86 % des victimes d’accidents non mortels
sont des chasseurs eux-mêmes. Aucun non-chasseur n’est concerné sur les 14
accidents mortels recensés l’an dernier. Ce qui n’est, malheureusement, pas le
cas cette année pour laquelle 3 accidents mortels concernant des nonchasseur
sont dénombrés. C’est une année regrettablement inhabituelle.
La chasse est un loisir particulièrement encadré, bien plus que d’autres
beaucoup plus dangereux statistiquement. Comparativement, les sports les
plus meurtriers1 sont les sports de montagne, à l’origine en 2010 de 99 décès :
alpinisme 29, ski de randonnée 23, randonnée à pied 16.
Les sports aquatiques sont également plus dangereux : 50 morts en 2010, dont
23 plongeurs et 12 kayakistes. Viennent ensuite les disciplines aériennes, les
sports mécaniques puis seulement derrière la chasse.
Notre activité se révèle ainsi bien moins accidentogène que ses détracteurs le
prétendent.
60 % des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour de forte fréquentation des espaces naturels
Le pourcentage avancé ne correspond pas à la réalité concernant les
victimes non-chasseurs. Les chiffres fournis par l’ONCFS au ministère de
l’Écologie démontrent qu’entre 1997 et 2012, les accidents de chasse ont lieu
principalement le jeudi.
La chasse avec fusil se pratique maintenant 9 à 10 mois par an/ Le risque
d’accidents de chasse est permanent tout au long de l’année
Encore une exagération ! En réalité, la plupart des associations de chasse ne
pratiquent la chasse qu’une fois par semaine en France. La période la plus
intense ne représente que 4 mois pendant les périodes hivernales où les
promeneurs se font rares.
1 Source INVS 2010
La chasse est un loisir à caractère exclusif / Les chasseurs interdisent
d’emprunter chemins et sentiers pourtant publics/ Source d’insécurité
permanente dans des espaces ouverts à tous
Les schémas départementaux de gestion cynégétique issus de la loi du 31
décembre 2008 incluent obligatoirement des mesures relatives à la sécurité de
tous, chasseurs et non-chasseurs.
Les fédérations ont imposé depuis longtemps des contraintes fortes à leurs
chasseurs comme en atteste le port obligatoire de vêtement fluo, notamment
lors de battues au grand gibier.
Au regard de la taille de certains gibiers et de leur concentration dans divers
massifs, les collisions avec des véhicules peuvent se produire. Les panneaux à
caractère préventif et informatif sont donc installés le long des routes, avec
pour objectif d’alerter l’ensemble des usagers de la nature des chasses en
cours.
Par ailleurs, les chasseurs pratiquent leur loisir sur des espaces privés ou publics,
pour lesquels les propriétaires perçoivent des locations substantielles du droit
de chasse. Ce qui est le cas des communes qui engagent, grâce à ces
locations, des fonds importants pour l’entretien et le reboisement des forêts
communales et le règlement à l’État de leurs taxes foncières.
Ces propriétaires seraient en droit de règlementer ou d’interdire l’accès des
randonneurs dans leurs propriétés. Les nombreux chemins non communaux
pourraient être fermés. La randonnée ou toute autre activité, ne donne aucun
droit particulier, et contrairement à une idée reçue, la nature n’appartient pas
à tout le monde. Par contre, les chasseurs usent d’un droit en ayant payé un
loyer et ce, pour une ou deux journées par semaine.
Enfin les chasseurs n’utilisent pas en même temps la totalité du territoire dont ils
ont la jouissance.
De plus, les nombreuses actions des chasseurs en faveur de la biodiversité ont
un impact positif sur la préservation de l’environnement et du patrimoine
naturel. Ils participent à des journées de nettoyage pour garder les chemins
praticables et à disposition des autres utilisateurs de la nature. A contrario
certains utilisateurs de la nature ne respectent pas les espaces naturels :
ouverture des clôtures pour passer sans refermer, détritus non ramassés, etc.
En France, la chasse au niveau national est autorisée 7 jours par semaine
Certaines forêts domaniales et les zones périurbaines ne sont pas ouvertes à la
chasse les samedis, dimanches et en périodes de vacances scolaires.
Les autres utilisateurs de la nature restreignent leur activité (voire y renoncent)
pendant la période de la chasse
De nombreux partenariats sont signés avec différentes associations de
cyclistes, cavaliers, randonneurs et autres usagers de la nature. Le partage de
la nature ne peut subir d’exclusion.
Nombreuses restrictions/ Un partage équitable s’impose
Chaque jour de chasse, un faible pourcentage des territoires (de l’ordre de
10 %) est utilisé. La chasse se pratique sur des espaces la plupart du temps bien
délimités.
Difficulté d’observer la faune à cause de la nuisance sonore des tirs / Les cris
des rabatteurs, les sons des trompes, les aboiements des chiens, les allées et
venues des 4x4 constituent autant de nuisances supplémentaires
Certains pratiquants de sport (vélo, cavalier, randonneur, quad…) ne
respectent pas les espaces naturels et la faune sauvage, les habitats, les zones
de reproduction, de nidification.
Pendant des périodes très sensibles, comme la reproduction par exemple,
fréquemment il y a divagation des chiens, des bruits et des dérangements qui
sont extrêmement préjudiciables à certain espèces. La chasse, elle, ne
s’exerce pas en période de reproduction des espèces, a contrario de
nombreux autres sports de nature qui devraient intégrer ce facteur dans leur
pratique.
Le Collectif dimanche sans chasse représente 842 organismes/ Poids associatif
ONG environnementales et écologiques
Les fédérations des chasseurs représentent un réseau structuré d’envergure de
plus de 1 140 000 pratiquants et un poids associatif de plus de 500 000
bénévoles à travers 70 000 associations. Cette filière autonome génère un flux
financier de 3.6 millions d’euros dans l’économie et contribue à hauteur de 2,1
milliards d’euros au PIB, donc à la valeur ajoutée de l’économie nationale.
Pourquoi supprimer la pratique de la chasse le dimanche ?
La chasse se pratique comme beaucoup d’activités populaires les week-ends.
Concilier localement les usages, informer et partager les espaces sont les
meilleures solutions !
Vous trouvez ci-joint un argumentaire afin de contrer les opposants à la chasse le dimanche.
Je vous remercie d’en faire autant et de relayer au maximum en créant du buzz tout le week-end.
En texte d’accroche :
Les opposants à la chasse le dimanche mentent et trompent l’opinion publique.
Réponses à ceux qui veulent interdire la chasse le dimanche.
Merci pour votre compréhension et belle journée,
Cordialement
Dany BARTEAU Président de l'A.D.G.P.L.A. tél. 06 88 48 05 89
Réponses à ceux qui veulent
interdire la chasse le dimanche
Le seul loisir qui blesse et tue fréquemment des personnes ni pratiquantes, ni
spectatrices/ On déplore tous les ans environ 150 accidents : les non-chasseurs
sont régulièrement concernés
Les chiffres annoncés sont faux, la grande majorité des personnes blessées ou
tuées sont des chasseurs. Selon l’ONCFS, établissement public qui gère les
statistiques, sur la saison 2014-2015, 86 % des victimes d’accidents non mortels
sont des chasseurs eux-mêmes. Aucun non-chasseur n’est concerné sur les 14
accidents mortels recensés l’an dernier. Ce qui n’est, malheureusement, pas le
cas cette année pour laquelle 3 accidents mortels concernant des nonchasseur
sont dénombrés. C’est une année regrettablement inhabituelle.
La chasse est un loisir particulièrement encadré, bien plus que d’autres
beaucoup plus dangereux statistiquement. Comparativement, les sports les
plus meurtriers1 sont les sports de montagne, à l’origine en 2010 de 99 décès :
alpinisme 29, ski de randonnée 23, randonnée à pied 16.
Les sports aquatiques sont également plus dangereux : 50 morts en 2010, dont
23 plongeurs et 12 kayakistes. Viennent ensuite les disciplines aériennes, les
sports mécaniques puis seulement derrière la chasse.
Notre activité se révèle ainsi bien moins accidentogène que ses détracteurs le
prétendent.
60 % des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour de forte fréquentation des espaces naturels
Le pourcentage avancé ne correspond pas à la réalité concernant les
victimes non-chasseurs. Les chiffres fournis par l’ONCFS au ministère de
l’Écologie démontrent qu’entre 1997 et 2012, les accidents de chasse ont lieu
principalement le jeudi.
La chasse avec fusil se pratique maintenant 9 à 10 mois par an/ Le risque
d’accidents de chasse est permanent tout au long de l’année
Encore une exagération ! En réalité, la plupart des associations de chasse ne
pratiquent la chasse qu’une fois par semaine en France. La période la plus
intense ne représente que 4 mois pendant les périodes hivernales où les
promeneurs se font rares.
1 Source INVS 2010
La chasse est un loisir à caractère exclusif / Les chasseurs interdisent
d’emprunter chemins et sentiers pourtant publics/ Source d’insécurité
permanente dans des espaces ouverts à tous
Les schémas départementaux de gestion cynégétique issus de la loi du 31
décembre 2008 incluent obligatoirement des mesures relatives à la sécurité de
tous, chasseurs et non-chasseurs.
Les fédérations ont imposé depuis longtemps des contraintes fortes à leurs
chasseurs comme en atteste le port obligatoire de vêtement fluo, notamment
lors de battues au grand gibier.
Au regard de la taille de certains gibiers et de leur concentration dans divers
massifs, les collisions avec des véhicules peuvent se produire. Les panneaux à
caractère préventif et informatif sont donc installés le long des routes, avec
pour objectif d’alerter l’ensemble des usagers de la nature des chasses en
cours.
Par ailleurs, les chasseurs pratiquent leur loisir sur des espaces privés ou publics,
pour lesquels les propriétaires perçoivent des locations substantielles du droit
de chasse. Ce qui est le cas des communes qui engagent, grâce à ces
locations, des fonds importants pour l’entretien et le reboisement des forêts
communales et le règlement à l’État de leurs taxes foncières.
Ces propriétaires seraient en droit de règlementer ou d’interdire l’accès des
randonneurs dans leurs propriétés. Les nombreux chemins non communaux
pourraient être fermés. La randonnée ou toute autre activité, ne donne aucun
droit particulier, et contrairement à une idée reçue, la nature n’appartient pas
à tout le monde. Par contre, les chasseurs usent d’un droit en ayant payé un
loyer et ce, pour une ou deux journées par semaine.
Enfin les chasseurs n’utilisent pas en même temps la totalité du territoire dont ils
ont la jouissance.
De plus, les nombreuses actions des chasseurs en faveur de la biodiversité ont
un impact positif sur la préservation de l’environnement et du patrimoine
naturel. Ils participent à des journées de nettoyage pour garder les chemins
praticables et à disposition des autres utilisateurs de la nature. A contrario
certains utilisateurs de la nature ne respectent pas les espaces naturels :
ouverture des clôtures pour passer sans refermer, détritus non ramassés, etc.
En France, la chasse au niveau national est autorisée 7 jours par semaine
Certaines forêts domaniales et les zones périurbaines ne sont pas ouvertes à la
chasse les samedis, dimanches et en périodes de vacances scolaires.
Les autres utilisateurs de la nature restreignent leur activité (voire y renoncent)
pendant la période de la chasse
De nombreux partenariats sont signés avec différentes associations de
cyclistes, cavaliers, randonneurs et autres usagers de la nature. Le partage de
la nature ne peut subir d’exclusion.
Nombreuses restrictions/ Un partage équitable s’impose
Chaque jour de chasse, un faible pourcentage des territoires (de l’ordre de
10 %) est utilisé. La chasse se pratique sur des espaces la plupart du temps bien
délimités.
Difficulté d’observer la faune à cause de la nuisance sonore des tirs / Les cris
des rabatteurs, les sons des trompes, les aboiements des chiens, les allées et
venues des 4x4 constituent autant de nuisances supplémentaires
Certains pratiquants de sport (vélo, cavalier, randonneur, quad…) ne
respectent pas les espaces naturels et la faune sauvage, les habitats, les zones
de reproduction, de nidification.
Pendant des périodes très sensibles, comme la reproduction par exemple,
fréquemment il y a divagation des chiens, des bruits et des dérangements qui
sont extrêmement préjudiciables à certain espèces. La chasse, elle, ne
s’exerce pas en période de reproduction des espèces, a contrario de
nombreux autres sports de nature qui devraient intégrer ce facteur dans leur
pratique.
Le Collectif dimanche sans chasse représente 842 organismes/ Poids associatif
ONG environnementales et écologiques
Les fédérations des chasseurs représentent un réseau structuré d’envergure de
plus de 1 140 000 pratiquants et un poids associatif de plus de 500 000
bénévoles à travers 70 000 associations. Cette filière autonome génère un flux
financier de 3.6 millions d’euros dans l’économie et contribue à hauteur de 2,1
milliards d’euros au PIB, donc à la valeur ajoutée de l’économie nationale.
Pourquoi supprimer la pratique de la chasse le dimanche ?
La chasse se pratique comme beaucoup d’activités populaires les week-ends.
Concilier localement les usages, informer et partager les espaces sont les
meilleures solutions !
Dernière édition par eric76 le Mer Mar 16 2016, 22:08, édité 2 fois