a mediter
Maxppp Un arrêté ministériel devrait être publié la semaine prochaine pour détailler les obligations auxquelles seront soumis les particuliers qui possèdent des canards et des oies. Vont-ils eux-aussi être soumis au vide sanitaire imposé aux professionnels ? C'est ce qu'attendent les éleveurs.
L'ensemble des maires des Landes ont reçu une note ce mercredi leur demandant de procéder au recensement de toutes les basses-cours implantées sur le périmètre de leur commune et qui contiennent des palmipèdes. Les particuliers vont devoir, parallèlement, déclarer leurs animaux auprès de la préfecture.
La mesure fait partie du plan d'éradication de la grippe aviaire mis en place par le ministère de l'agriculture. Il prévoit notamment une période de vide sanitaire c'est-à-dire plus aucune oie ni canard vivants dans les 18 départements concernés à partir de la mi-avril et pour une période de quatre semaines minimum.
"Si les particuliers ne jouent pas le jeu, ce sera une véritable catastrophe"
Pour l'instant, aucun texte ne détaille les obligations auxquels sont soumis les particuliers. Cependant, la logique voudrait que les basses-cours soient soumises aux mêmes contraintes que les éleveurs. Les canards et les oies détenus par les particuliers devraient donc être abattus avant l'entrée en vigueur du vide sanitaire. C'est ce que demandent, en tout cas, les professionnels.
"En Dordogne, l'influenza aviaire est arrivée dans la basse-cour d'un particulier donc si on avait un trou dans la raquette et qu'on laissait un foyer non traité, on a des risques de redémarrage de virus sachant que le vide sanitaire, c'est-à-dire la non présence d'animaux combinée à des mesures de désinfection et de nettoyage, est une mesure très efficace pour arriver à éradiquer les virus. Si les particuliers ne jouaient pas le jeu, ça serait une véritable catastrophe on aurait des risques de réinfection et peut-être, dans 6 mois ou un an, un redémarrage de l'influenza aviaire" explique Eric Lafuente, le directeur de la chambre d'agriculture des Landes.
Il en va de la survie de nombreuses communes, de nombreux commerces, de nombreuses familles.
Il va être difficile cependant de mettre un gendarme derrière chaque basse-cour. Tout repose sur la coopération des particuliers et leur solidarité espère Pierre Mallet, le maire de Benquet. Il a commencé le recensement sur sa commune : "Il en va de la survie de plein de communes, de plein de commerces, de plein de familles. Si on impose un vide sanitaire sur tout un territoire et qu'on laisse un canard sur ce territoire porteur de ce virus, quel intérêt de pénaliser tous les autres ? Dans vide sanitaire, il y a sanitaire mais il y a vide aussi."
Le recensement concerne tous les palmipèdes y compris les oies et les canards d'ornement. Devront-ils eux-aussi être abattus ? La réponse sera dans l'arrêté ministériel qui doit être publié la semaine prochaine.
Maxppp Un arrêté ministériel devrait être publié la semaine prochaine pour détailler les obligations auxquelles seront soumis les particuliers qui possèdent des canards et des oies. Vont-ils eux-aussi être soumis au vide sanitaire imposé aux professionnels ? C'est ce qu'attendent les éleveurs.
L'ensemble des maires des Landes ont reçu une note ce mercredi leur demandant de procéder au recensement de toutes les basses-cours implantées sur le périmètre de leur commune et qui contiennent des palmipèdes. Les particuliers vont devoir, parallèlement, déclarer leurs animaux auprès de la préfecture.
La mesure fait partie du plan d'éradication de la grippe aviaire mis en place par le ministère de l'agriculture. Il prévoit notamment une période de vide sanitaire c'est-à-dire plus aucune oie ni canard vivants dans les 18 départements concernés à partir de la mi-avril et pour une période de quatre semaines minimum.
"Si les particuliers ne jouent pas le jeu, ce sera une véritable catastrophe"
Pour l'instant, aucun texte ne détaille les obligations auxquels sont soumis les particuliers. Cependant, la logique voudrait que les basses-cours soient soumises aux mêmes contraintes que les éleveurs. Les canards et les oies détenus par les particuliers devraient donc être abattus avant l'entrée en vigueur du vide sanitaire. C'est ce que demandent, en tout cas, les professionnels.
"En Dordogne, l'influenza aviaire est arrivée dans la basse-cour d'un particulier donc si on avait un trou dans la raquette et qu'on laissait un foyer non traité, on a des risques de redémarrage de virus sachant que le vide sanitaire, c'est-à-dire la non présence d'animaux combinée à des mesures de désinfection et de nettoyage, est une mesure très efficace pour arriver à éradiquer les virus. Si les particuliers ne jouaient pas le jeu, ça serait une véritable catastrophe on aurait des risques de réinfection et peut-être, dans 6 mois ou un an, un redémarrage de l'influenza aviaire" explique Eric Lafuente, le directeur de la chambre d'agriculture des Landes.
Il en va de la survie de nombreuses communes, de nombreux commerces, de nombreuses familles.
Il va être difficile cependant de mettre un gendarme derrière chaque basse-cour. Tout repose sur la coopération des particuliers et leur solidarité espère Pierre Mallet, le maire de Benquet. Il a commencé le recensement sur sa commune : "Il en va de la survie de plein de communes, de plein de commerces, de plein de familles. Si on impose un vide sanitaire sur tout un territoire et qu'on laisse un canard sur ce territoire porteur de ce virus, quel intérêt de pénaliser tous les autres ? Dans vide sanitaire, il y a sanitaire mais il y a vide aussi."
Le recensement concerne tous les palmipèdes y compris les oies et les canards d'ornement. Devront-ils eux-aussi être abattus ? La réponse sera dans l'arrêté ministériel qui doit être publié la semaine prochaine.